La santé est la chose qu’un homme désire le plus. Malheureusement son ennemi de tous les temps, Mme Maladie ne se prive pas du plaisir de briser ce désir combien cher au commun des mortels. A défaut de garder la santé, il faut avoir les moyens de se soigner quand les moments de maladies vous surprennent. Malheureusement il se trouve que le droit à la santé n’était réservé qu’aux riches tout simplement parce que le coût des produits médicinaux était exorbitants et le pauvre préférait plus se passer des services de santé que d’aller se charger de papiers dits ordonnances qu’il ne pourra jamais payer. Ainsi combien n’ont pas vu un parent décédé tout simplement parce qu’ils n’avaient pas les moyens de s’acheter des médicaments ? Combien ne se sont pas empoisonnés par des médicaments de rue parce que c’était la seule possibilité qui s’offrait à eux face à leur détresse? Combien de fois avons-nous entendu dire « Eh Ala fura tè se ka san farimassi la koyi ! furaabulu do tobi ka min.» Désormais tout ceci relève d’un vieux souvenir grâce aux prestations et la disponibilité des agents de la CANAM, mais aussi la confiance qui s’est installée entre l’AMO et la population malienne. Comme en témoigne ici son directeur général M. Luc TOGO : «Tous ces efforts combinés font qu’aujourd’hui il n’y a plus de remise en cause des bienfaits de l’AMO. Les gens ont une vision positive de l’AMO. Cette nouvelle donne nous permet aujourd’hui de nous concentrer davantage sur les aspects techniques de l’AMO qui sont l’immatriculation, la collecte des cotisations, le suivi du partenariat avec les prestataires…».
Justement concernant ces efforts de rénovation, on peut noter sans se tromper l’adhésion volontaire à l’AMO, c’est-à-dire les personnes qui travaillent à leur compte peuvent aussi s’assurer sans difficulté. Aujourd’hui plus que jamais les prestataires se disent satisfaits des services de l’assurance maladie obligatoire. Ainsi donc avec le temps, la CANAM est devenue un partenaire sûr sur lequel il faudrait désormais compter pour une bonne santé, gage du développement.
Amadingué SAGARA