Malgré qu’elle devienne peu à peu chère sur le marché, beaucoup de personnes consomment la salade. Elle reste un plat prisé des Maliens.
La laitue, appelée parfois salade, est un aliment frais que la plupart des citoyens mangent à Bamako. Elle est le plus souvent accompagnée par des légumes frais comme la tomate, les oignons ou encore le concombre qui sont riches aussi en vitamines. Ce qui donne une diversité d’aliments pleins de valeurs nutritionnelles.
Cependant, la salade n’est pas aussi consommée en cette période qu’en décembre, une période fraîche. Car en cette période de chaleur, la salade se fait rare parce qu’elle demande assez d’eau et sa croissance est généralement favorisée par la fraîcheur.
La majeure partie des maraîchers de salades n’ont pas assez d’eau pour l’arroser durant toute la période de chaleur. Conséquence : les vendeuses n’ont pas assez de marché qu’en décembre et janvier.
Issouf Koné est un jardinier à Kalaban-coro. « Je plante de la salade depuis 3 ans. Ma salade se vend mieux en période de fraîcheur qu’en période de chaleur. Car la salade résiste moins à la chaleur et demande au moins 3 à 4 arrosages par jour. Ce qui est difficile pour nous qui devons puiser difficilement de l’eau pour les arroser ».
Batoma Keita est vendeuse de laitue au marché de Daoudabougou depuis 10 ans. Elle se plaint du mécontentement des clients car d’autres veulent même l’acheter à 100 F CFA l’unité. Chose qui ne l’a fait pas bénéficier. Elle s’approvisionne à Sotuba et Djelibougou. « Les gasoils qui servent également à faire fonctionner les moteurs pour arroser les plantes sont chers », affirme-t-elle.
Kadidiatou Doumbia, une autre vendeuse de salade, explique les difficultés qu’elle rencontre en cette période de chaleur. « Les salades coûtent moins chères en période de fraîcheur. Elles ne sont pas aussi abordables qu’on le pense maintenant. Les clients veulent toujours un bon prix, même si des fois, le moment n’est pas favorable. Les pertes sont souvent nombreuses pour nous en cas de mévente».
Malgré qu’elle se perde peu à peu aux marchés, beaucoup de personnes la consomment et elle reste un repas favori pour les Maliens. Elle contient assez de vitamines comme la vitamine B, C, et E, et des fibres. La salade est aussi une source de minéraux : le potassium et le calcium.
Marie Dembélé
(stagiaire)
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TOMATE :
Un aliment à des bienfaits multiples
C’est la grande saison des tomates. La plante cultivée pour ses fruits, qui est à l’origine de nombreuses recherches scientifiques, est très bénéfique pour la santé.
La tomate est un fruit léger riche en minéraux et en vitamines comme le calcium, le zinc et le fer. Elle a différentes vertus et lutte contre certaines maladies.
Elie Dembélé, nutritionniste, explique : « avec sa richesse en vitamines A, C et en lycopène ; la tomate à un traitement médical et une vertu de rajeunissement. Son pigment rouge a un allié pour garder une bonne mine et protège la peau des effets néfastes des rayons ultra-violets. La tomate est aussi riche en vitamine A, en vitamine C, en bêta-carotène sans oublier le lycopène, des éléments qui possèdent un fort pouvoir antioxydant », explique le nutritionniste.
Aux dires de Dr Dembélé, la tomate lutte contre certaines maladies telles que le diabète, l’hypertension. « Riche en lycopène, en chrome, la tomate pourrait améliorer le contrôle de la glycémie et prévenir l’apparition du diabète. Son bon fonctionnement contribue à faire diminuer l’hypertension. Le lycopène qui selon des études permet de prévenir l’apparition de certains cancers comme le cancer du sein, de l’estomac et du côlon. C’est également ce lycopène qui lui donne sa couleur rouge ».
Et d’ajouter que « la tomate a contribué au développement d’une importante industrie de transformation dont les sauces tomate, les jus de légumes de conserves et notamment de ketchup ».
Nous entrons dans la période où la tomate se fait moins chère sur le marché. Aïchatou Sidibé est vendeuse de tomate au marché de Daoudabougou depuis 8 ans. « Nous sommes pratiquement au mois où la tomate bat son plein. En ce moment, nous trouvons des paniers de tomates moins chers et le prix varie. Les prix varient de 8 000 à 12 500 F CFA. Le prix le plus élevé de ces paniers ne dépasse pas 15 000 F CFA. Je préfère ce moment parce que je tire des bénéfices », selon la vendeuse.
En plus de cette période, Aïchatou Sidibé vend la tomate durant toute l’année, même si le légume devient très cher.
« Je continue de la vendre mais, dans des conditions différentes. On peut prendre le même panier entre 8 000 jusqu’à 50 000 F CFA. Je n’ai pas le choix. Je suis obligée de le faire car les bénéfices que j’en tire me permettent de subvenir aux petits besoins de mes enfants et gérer moi-même mes cotisations de la tontine. Même si elle devient excessivement chère, je continuerai avec la vente car avec la cherté qu’elle englobe momentanément les clients ne cesse de les réclamer ».
Aline Doumbia (stagiaire)
Bonjour
En France les éleveurs veulent avoir le monopole sur le mot “lait”, alors comment vont-ils faire poue ces végétaux qui sécrètent du latex à la racine même du mot en latin?
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