Du 20 au 23 août 2011, le Cercle de Bougouni a été parcouru par 898 vaccinateurs et 103 superviseurs. Les travaux de la campagne ont commencés par le lancement officiel au Centre de santé Communautaire de Bougouni-Est, au quartier de Massablacoura.
Etaient présents à cette cérémonie, le représentant de la mairie et du Conseil de Cercle, deux consultantes de l’OMS, docteur Haby KONATE et docteur Marie ainsi que le superviseur de la direction régionale de santé, Docteur Fatou Sall, et le moniteur indépendant de l’OMS, M. Alou Kéïta.
En présence des autorités locales, et des parents accompagnés de leurs enfants, le chef de quartier de Dialanikoro, représentant des chefs des quartiers de Bougouni, fut complété par le président de l’ASCO du CSCOM de Bougouni-Est, M. Sékou Diakité, dans les messages de sensibilisation et d’information des populations sur le fléau de la poliomyélite.
Selon les représentants de la société civile, qui ont fait acte de présence au lancement, les parents ont le devoir de participer activement aux activités de toutes les campagnes de vaccination afin d’assurer un avenir meilleur aux enfants. Car « poliomyélite est égale à perclusion à vie », a affirmé M. Sékou Diakité, président de l’ASACO.
Durant 4 jours, les 34 aires de santé du District sanitaire de Bougouni ont vacciné 183 554 enfants sur une prévision de 179 326 enfants soit un taux de 102,36%.
Le district sanitaire de Bougouni a fait une augmentation de 2% environ par rapport aux résultats du premier ratissage de la journée nationale de vaccination qui s’est déroulée courant juillet 2011.
Cette augmentation est la résultante de la forte implication des autorités administratives, locales et communautaires, la contribution des associations de santé communautaires à la mobilisation des ressources humaines et matérielles et la maîtrise des techniques vaccinales par les vaccinateurs.
Cependant, il est à déplorer les cas de réticence des parents dans les aires de santé de Bougouni-Est, Bougouni-Ouest, Faragouaran, Ouroun, Kéléya, Kologo et Debelin.
En agissant dans l’intérêt supérieur de la nation et des enfants cibles, tous les cas de réticences ont été gérés par les agents de santé avec la collaboration des autorités politique, administrative, religieuse et coutumière.
Ensemble boutons la poliomyélite hors du Mali et hors d’Afrique !
La rédaction
