La leucorrhée :Une maladie de plus en plus fréquente

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La perte blanche ou la perte blanchâtre autrement appelée leucorrhée (écoulement vaginal d’origine infectieuse) est une maladie gynécologique dont souffrent beaucoup de dames.

L’organe génital est divisé en deux grandes parties : une partie inférieure constituée de l’ovule et du col de l’utérus et une autre partie à l’intérieur appelée l’abdomen qui est constitué de l’utérus et des ovaires.

L’infection affecte surtout la partie inférieure. Elle est également liée à plusieurs microbes.

La leucorrhée est caractérisée par une perte blanche de couleur verdâtre, d’odeur caractéristique et de plâtre frais.

Dans de telles situations, il faudrait savoir qu’en dehors de toute autre maladie au niveau des organes génitaux, il y a une sécurisation naturelle au niveau du vagin car celui-ci n’est pas sec naturellement, mais lorsqu’il devient une maladie ou si les microbes entraînent cette perturbation à ce niveau on a la perte blanche.

La patiente aura naturellement une sécurisation trop abondante au niveau du vagin. Et quand on l’examine, on trouvera que l’intérieur du vagin est rouge et parfois amuleux.

Elle peut être liée à un autre microbe qui se trouve dans la grande gamme des mycoses. Ce dernier a plutôt l’aspect d’un liquide blanc, d’une perte abondante et l’organe génital va gratter. Donc la personne aura une démangeaison.

Elle peut aussi être liée à la gonococcie, dans laquelle il peut y avoir une inflammation au niveau des organes génitaux, ça devient alors une perte liquidienne.

Elle est transmissible par plusieurs moyens comme le manque d’hygiène, le prêt des linges (sous vêtements), surtout les savons avec des éponges à se laver ainsi que les rapports sexuels non protégés etc.

Les complications de cette maladie vont de la difficulté du rapport sexuel à la stérilité parce qu’elles bouchent les troncs et les ovules qui ne peuvent pas passer par le tronc et donc les spermatozoïdes ne peuvent pas entamer l’ovule et la femme ne peut pas tomber enceinte.

Comme le dit un proverbe « il vaut mieux prévenir que guérir ». Donc le premier remède à cette maladie est la maîtrise et la considération de ces différentes voies et en plus des consultations.

TABITA FANE / KOROTOUMOU DEMBELE, STAGIAIRES

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