La gestion des déchets biomédicaux :rn«Ces déchets présentent plusieurs risque»

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La salle de conférence de stade 26 mars a servi de cadre le mercredi dernier a un atelier de formation organisé par la Direction Nationale de la santé avec l’appui de l’OMS. L’objectif de cet atelier était de restituer les résultats d’évaluation rapide du système de gestion des déchets biomédicaux. La cérémonie d’ouverture était présidée par M. Boubacar Abida Maïga représentant de l a Direction Nationale de la santé, en présence de Mme Maïga Fatoumata Sokona représentant de l’organisation Mondiale de la santé (OMS) et de plusieurs participants.
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C’est dans le cadre du renforcement du système de gestion des déchets issus des activités de soins (déchets biomédicaux) mis en place dans les pays. La Direction Nationale de la santé à travers le Ministère de la santé a bénéficié d’une étude avec l’appui technique et financier de l’OMS sur l’outil d’évaluation rapide du système de gestion des déchets biomédicaux ainsi mis en place.

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Au cours de la cérémonie d’ouverture Mme Maïga Fatoumata Sokona l a représentante de l’OMS a fait savoir que « l’appui de l’OMS  l’organisation d’un atelier sous régional sur la sécurité des injections visant en premier lieu à réduire les risques sanitaires et environnement  liés à la gestion des déchets biomédicaux, notamment des déchets piquants générés par les campagnes de vaccinations de masse contre la rougeole, le tétanos et le tétanos maternel et néonatal ».

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Quant à M. MaÏga, il ajoutera que « ces déchets présentent plusieurs risques à savoir le risque physique avec les déchets coupants et tranchants, le risque infectieux avec les micro-organismes pathogènes du fait que ces déchets peuvent contenir des agents aiguës ou à long terme avec des agents chimiques tels les produits chimique de différentes natures comme les produits pharmaceutiques et les métaux lourds. Ces risques deviennent de plus en plus accrût avec la pandémie du sida et ils touchent particulièrement les patients hospitalisés, le personnel soignant, les accompagnants, les agents chargés de l’élimination des déchets (collecte, entreposage, transport et élimination), les récupérateurs informels et les populations qui utilisent les objets de récupération pour des usages domestiques. Enfin ces risques peuvent toucher également l’environnement à travers la pollution de l’air, l’eau et le sel » a-t-il conclue M. Maïga.
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Durant trois jours les participants échangeront sur les résultats de l’évaluation, les stratégies appropriées pour une meilleure gestion des déchets biomédicaux dans nos formations sanitaires et contribuer à l’amélioration des éléments du cadre logique du plan d’action.
rnSiriman DOUMBIA (stagiaire)

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