KOUTIALA : Leçon de vie sur le VIH/ le Sida

1

                L’Ong World Vision, en partenariat avec le Centre d’Animation Pédagogique (Cap) de Koutiala, a organisé une leçon de vie contre le Vih/Sida sur le thème : “Unissons nos forces contre le Vih/Sida pour 0 infection d’ici 2015”, dans les classes des écoles encadrées par son Programme de développement zonal (Adp). La leçon de vie s’est déroulée dans toutes les écoles de la circonscription du Cap de Koutiala dans le cadre du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le Sida.

 

 

Ont pris part à la leçon, les conseillers pédagogiques du Cap de Koutiala, le corps professoral des écoles concernées, les membres du Comité de Gestion Scolaire (Cgs), les maires, les chefs de village et les imams des communes couvertes par l’Adp et le manager de World Vision, Siméon Dembélé.

 

 

Quant aux modes de transmission du Vih/Sida, ils sont de trois ordres. En effet, le SIDA peut se transmettre au cours des rapports sexuels non protégés avec une personne infectée, par les objets souillés par le sang infecté (lame, aiguille, seringue, couteau, etc.) et d’une mère séropositive à son enfant.

 

 

Les conséquences du Sida sur nos populations ont été aussi évoquées. Le VIH engendre  les maladies comme la diarrhée, la tuberculose. Cette maladie est aussi à l’origine de la pauvreté, du manque de ressources, de l’abandon d’école, des absences répétées au travail, des nombreux cas de décès et d’un important nombre d’orphelins du Sida (enfants infectés et affectés).

 

 

Les maîtres ayant présenté la leçon de vie sur le Sida, se sont beaucoup appesanti sur la prévention. On peut prévenir l’infection au Vih en évitant les objets souillés par le sang infecté, en pratiquant l’abstinence ou la fidélité et en utilisant les préservatifs au cours des rapports sexuels. Aussi faut-il croire à l’existence du Sida et faire le test de dépistage volontaire et précoce suivi de traitement qui permet à une personne séropositive de ne pas développer la maladie.

 

 

L’occasion était propice pour le personnel de la santé des aires de santé des localités de faire des démonstrations d’utilisation du préservatif et d’expliquer que les ARV (antirétroviraux) sont, pour le moment, les seuls médicaments qui ralentissent l’évolution de la maladie.

 

 

Les membres de l’Association Koutialaise d’assistance et de soutien aux malades du Sida (Akas) ont fait des témoignages, à visage découvert, sur le Sida et sur la vie de leur association et surtout les avantages dont les membres bénéficient de la part des autorités médicales car les Arv sont distribués gratuitement.

 

 

Les élèves ont exprimé leur satisfaction par rapport au cours dispensé sur le Vih/Sida. Le directeur du Cap de Koutiala, Soumana Niaré, leur a été demandé d’être des relais auprès de leurs camarades qui n’ont pas eu la chance d’assister à cette importance leçon de vie. Il a invité les enseignants à prendre l’habitude de revenir sur la leçon chaque fois que c’est nécessaire.

 

 

Pour la circonstance, tout le monde était habillé avec des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire : “Leçon de Vie, Unissons nos forces contre le Vih/Sida”. Notons que le même type de leçon était dispensée concomitamment dans les différentes écoles de la circonscription du Cap de Koutiala, à savoir N’Togonasso, Oula, Sorobasso, Bongosso Koloni et Kouniana. Il en était de même dans tous les seconds cycles du cercle de Koutiala.

 

 

Il faut signaler qu’auparavant World Vision avait formé plus de 65 enseignants des écoles de l’Adp de Koloni dans des modules leur permettant de bien expliquer le Vih/Sida aux élèves qui forment la couche la plus fragile de la population, car les objectifs de l’Onu/Sida d’ici 2015 sont clairs. Il s’agit de 0 nouvelle infection, 0 nouveau décès dû au Sida et 0 discrimination.

 

 

Source: Amap

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. World Vision fait du bon boulot dans notre pays. Seulement l’ONG doit beaucoup travailler sur la gestion de ses ressources humaines. C’est vrai la démission fait parti du système de fonctionnement légal dans le code de travail en République du Mali comme ailleurs dans le monde. Mais c’est un mauvais indicateur si les agents s’en vont a la chaine et presque a tout moment pour une grande organisation comme celle la. Elle doit aussi beaucoup collaborer avec les autorités publiques du pays pour être mieux connu. Elle est plus connue en milieu rurale qu’en milieu urbain cette ONG. Et pourtant ce qu’elle fait se voit dans nos villages les plus éloignés. (education, sante,eau, hygiene et assainissement, micro-finance et recement dans l’urgence.) Il suffit de suivre ses réalisations a la TV ou lire ses documents sur le net pour se rendre compte.

Comments are closed.