La salle de conférence du centre de santé de référence de Koulikoro, a servi de cadre Jeudi dernier, de journée de réflexion sur le VIH/sida en milieu carcéral.
Organisée par l’Association de Recherche de Communication et d’Accompagnement à Domicile des personnes vivants avec le VIH/sida (ARCAD. Sida), en collaboration avec le ministère de la Justice. La réunion avait pour objectif d’informer les participants sur la vulnérabilité des détenus face au fléau du VIH/sida. Cette journée de réflexion a regroupé autorités politiques et administratives, services techniques de la région afin de pouvoir davantage attirer l’attention de la population, sur la vulnérabilité détenus, face au fléau du VIH/sida. Dans son exposé riche en qualité informationnelle, Boubacar Keïta, facilitateur d’ARCAD/Sida, s’est appesanti sur la prévalence chez les détenus, à la maison centrale d’arrêt de Bamako, de Bolé et celles des capitales régionales.
Il a auparavant indiqué que les facteurs de vulnérabilité sont liés au surpeuplement, à l’utilisation des lames de rasoir par plusieurs détenus, l’effritement de l’encadrement et la sécurité, l’appartenance des détenus à un groupe de population à risque élevé avant leur détention et singulièrement le manque d’information sur les IST/VIH/Sida. Pourtant, il a aussi évoqué que l’accès universel aux soins et à l’information sont toujours les réponses effectives et globales des plus hautes autorités du Mali.
Le sous – préfet de Tiénfala, tout comme le lieutenant Amadou Maïga, régisseur à la maison d’arrêt et de correction de Koulikoro, il faut, pour booster cette maladie, la franche collaboration des Associations et ONG à la manière de ARCAD/Sida et une sensibilisation accrue dans le milieu carcéral. Il est ressorti au cours des débats, la nécessité de doter chaque prison du Mali en infirmerie pour diagnostiquer l’état des détenus à l’arrivée tout comme au départ. La journée a permis aux participants de mieux comprendre le fléau du VIH/Sida.
Garébou Pérou
“