Dans l’Adrar des Ifoghas, on a enregistré déjà cette année, 5272 cas de palu contre 2267 cas en 2014, soit une augmentation de 3005 cas. L’on constate une absence criarde de personnel médical.
Pour l’année 2014, il a été notifié 1 458 896 cas de paludisme présumé dont 892 432 positifs au Mali. Le constat qui se dégage est que de 2014 à 2015, il a été notifié une augmentation de 201 842 cas positifs surtout dans les régions du Nord, notamment dans la région de Kidal.
Il est à rappeler que le paludisme constitue 40 % de causes de consultations médicales. Il est l’une des premières causes de l’absentéisme dans les établissements scolaires et les services.
Les spécialistes expliquent cette élévation du taux de palu par la période hivernale qui est considérée dans notre pays comme celle de la haute transmission et les régions du Nord n’ont pas fait exception cette année en termes de pluviométrie.
Face à la recrudescence de l’épidémie, l’Etat envisage la dotation supplémentaire en intrants anti paludiques (médicaments, tests de diagnostics rapides, moustiquaires imprégnées d’insecticides).
Ousmane Daou