Le Pr Mamadou Souncalo Traoré, à l’ouverture des travaux, s’est déclaré heureux de la tenue consécutive des journées scientifiques. Il notera que la maladie du paludisme continue à sévir au Mali et y représente 40% des motifs de consultations. En vue de mieux lutter contre la maladie, cette année l’accent a été fortement mis sur le besoin d’augmenter le financement de la lutte contre le paludisme. Des différentes présentations, il apparaît que de nombreuses personnes n’ont toujours pas accès aux moyens de prévention préconisés. Il s’agit notamment du manque de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée, d’opérations de pulvérisation intra-domiciliaire et l’accès aux tests de diagnostic rapide. Les acteurs de la santé ont une fois de plus prouvé que le paludisme restait un problème de santé publique. Et ils semblent décider à conjuguer leurs efforts pour bouter le paludisme. Les présentations ont fait l’état de la maladie dans le monde et dans notre pays, 627 000 décès en Afrique en 2012, 2280 décès au Mali en 2014. Pour le Pr Rokia Sanogo, du domaine des médicaments traditionnels améliorés (MTA), il est nécessaire de se pencher sur les ressources disponibles pour lutter contre le paludisme. Elle ajoutera que la médecine traditionnelle dispose des recettes à base de plantes efficaces contre le paludisme.
KHADYDIATOU SANAGO