Journée mondiale de lutte contre le VIH et le sida : L’édition 2014 a été célébrée, hier

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L’édition 2014 de la journée mondiale de lutte contre le Vih/Sida a eu lieu hier, lundi1er décembre 2014, au Centre international de conférence de Bamako. Une journée mondiale organisée par le Haut Conseil National de Lutte contre le Sida (Hcnls) et qui était placée sous la haute présidence du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Ladite célébration a enregistré la présence du Premier ministre Moussa Mara, du Ministre Ousmane Koné en charge de la Santé et de l’Hygiène Publique, de Issaika Sidibé, président de l’Assemblée Nationale, de Malick Sène, secrétaire exécutif du Haut Conseil de Lutte contre le Sida et de plusieurs autorités et personnalités.

Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, célèbre le 1er décembre la journée mondiale de lutte contre le sida. Le mois de décembre est celui de la lutte contre le sida. L’édition de cette année 2014 a porté sur le thème “le traitement pour tous” avec un solgan “Au Mali, dépistage et traitement pour tous”.

La célébration de ladite journée est un évènement majeur qui vise à jeter un regard critique sur une des épidemies les plus dévastatrices de ces trente dernières années. Une occasion au cours de laquelle le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a déclaré dans son discours que la réalisation de cet objectif marquera sans doute un pas décisif dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (Omd). Elle permettra non seulement de freiner la propagation du VIH, mais aussi et surtout de réduire considérablement le taux de mortalité liée au Sida.

Par ailleurs, a indiqué M. le Ministre, l’objectif du traitement pour tous ne serait possible sans l’accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et aux soutiens. “Il n’est plus besoin de rappeler que depuis quelques années, le Mali s’est lancé dans la dynamique de l’accès universel”, a déclaré le Ministre. Il a souligné que des actes ont été posés sur l’ensemble du territoire national pour l’intensification des activités de prévention et la décentralisation des soins et du traitement.

Le Ministre Ousmane Koné a en outre rappélé que “la gratuité des soins et du bilan ont été instaurés au Mali depuis 2004, ce qui a  favorisé l’accès d’un plus grand nombre de Maliens aux services de prévention, de traitement et de soutien”.

Dans le domaine de la prévention de la transmission mère-enfant du Vih, notre pays dispose désormais d’un plan national d’élimination de la transmission mère-enfant 2015-2019. Afin de réduire de 16 % à moins de 4 % le taux de la transmission verticale du VIH et de moitié les décès maternels et infantiles liés au Vih.

Dans le domaine du suivi biologique des personnes vivantes avec le VIH, la charge virale est réalisée dans neuf sites répartis comme suite : 1 à Kayes; 1 à Sikasso; 1 à Ségou; 1 à Mopti et 5 à Bamako.

La suffisance des efforts fournis par le Mali pour faciliter l’accès des populations aux services de prévention et de prise en charge relève de nombreux défis pour atteindre l’objectif 909090 en 2020 prôné par l’Onusda, c’est-à-dire 90 % de toutes les personnes infectées connaissent leur statut sérologiques ; 90 % de toutes les personnes diagnostiquées séropositives reçoivent un traitement antiretroviral; 90 % de toutes les personnes sous traitement ont atteint un niveau indétectable du VIh dans les organismes.

Au cours de son discours, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a remercié le Haut Conseil National de Lutte contre le Sida (Hcnls) pour les efforts qu’il a fournis dans le cadre de l’organisation de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Vih et le Sida. Il a rappelé que “le 25 septembre dernier, lors d’une réunion de haut niveau tenue à New York, la 69ème Assemblée générale des Nations Unies avec les Chefs d’EÉat et la communauté des bailleurs de fonds ont décidé de lancer le programme de la dernière ligne axée sur l’élimination du Vih/Sida d’ici 2030. L’Afrique peut gagner et on doit gagner le pari car au cours des dernières années, on a pu noter la baisse des nouvelles infections dans notre pays”.

Aboubacar BERTHÉ (stagiaire)

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