Du 25 au 27 janvier 2019, le monde a célébré avec brio, la journée mondiale des personnes atteintes de maladie appelée lèpre. Ainsi, malgré d’importants progrès enregistrés par le monde scientifique, cette communauté est fortement attendue aujourd’hui pour l’éradication totale de cette maladie millénaire qui est ainsi loin d’être médicalement éradiquée. Cela, même si des espoirs sont actuellement permis avec certaines pistes qui permettent de soulager les lépreux.
Du 25 au 27 janvier 2019, un vibrant hommage a été rendu aux personnes lépreuses par la célébration de cette « journée mondiale des lépreux ». La lèpre qui est censée être une maladie millénaire n’appartient pas qu’au passé. Car, d’après les annonces, environ 200 000 nouveaux cas sont recensés chaque année. L’Inde, le Brésil, et plusieurs Etats africains et de l’Asie du sud-est sont ainsi concernés par l’existence de cette maladie. Comme symptôme de la lèpre, certaines révélations scientifiques énumèrent que les premiers signes de la maladie sont des taches insensibles sur la peau. La lèpre peut provoquer des infirmités irréversibles telles que la paralysie des mains et des pieds passant par la cécité. Malgré que des recherches scientifiques soient peu orientées vers cette maladie, des pistes sont néanmoins à l’étude. Ainsi, cette première piste d’espoir concerne le traitement des malades à travers l’association de 3 antibiotiques qui sont pris pendant six mois au minimum, voire un an. Cette solution très efficace est malheureusement jugée très longue par des spécialistes.
À côté de cette solution, un médicament mis au point pour la tuberculose est également à l’étude pour la lèpre. « Bientôt nous allons recruter les premiers malades dans un essai clinique au Mali. Et cet essai va porter sur une molécule puissante qui est très efficace en laboratoire sur le germe responsable de la lèpre. Le but que nous avons derrière est d’avoir un traitement plus court et plus robuste pour la maladie », indique le Dr Roch Christian Johnson, conseiller médical à la fondation Raoul Follereau.
Contre la maladie, une autre piste jugée moins avancée concerne le vaccin d’un institut de recherche américain. Lequel vaccin a été développé voire testé sur un modèle animal. Selon les données de cet institut, ce vaccin a déjà montré une bonne efficacité et est aussi jugé capable de prévenir les dégâts neurologiques qui sont le problème majeur dans la lèpre. Puisque c’est la destruction des nerfs du système périphérique qui résulte les invalidités associées à cette maladie, précise le professeur Stewart Cole qui est à la tête de l’institut pasteur non moins spécialiste de la lèpre.
Mamadou Diarra