C’est l’artiste Maïmouna Dembélé qui a ouvert le bal avec son titre « Sanuya » (la propreté). Une chanson bien connue du commun des Maliens car, au fil des années, elle s’est imposée comme étant l’hymne de la lutte contre le paludisme dans notre pays. Après la propreté retrouvée avec l’artiste du jour, Dr Diakalia Koné du Programme national de lutte contre le paludisme ne pouvait que venir rappeler les dangers du fléau du paludisme et les défis à relever par le Mali pour la protection des enfants et des femmes enceintes. A le croire, au Mali, le paludisme constitue la principale cause de décès en particulier chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Il représente à lui seul 42% de l’ensemble des décès signalés et des décès d’enfants de moins de cinq ans.
En marge de la cérémonie, le Directeur de l’USAID-Mali, Gay Juste, a procédé à la remise de moustiquaires imprégnées d’insecticides à plus de 300 enfants déplacés du Nord du Mali suite au conflit. « Le gouvernement américain, à travers l’Initiative présidentielle de lutte contre le paludisme, et d’autres partenaires nationaux et internationaux, est fier d’avoir contribué aux progrès réalisés jusqu’ici au Mali dans la lutte contre le paludisme », a-t-il déclaré.
Il a rassuré que le gouvernement des Etats-Unis continuera à accompagner les populations maliennes en vue d’améliorer leur santé en général et celle des enfants en particulier en contribuant à l’éradication du paludisme. « Les femmes et les enfants étant les principales victimes du paludisme, nous devons nous engager à le vaincre. Alors, ensemble investissons-nous pour vaincre le paludisme et le bouter hors du Mali ». Dans tous les cas, de 2008 à 2013, le montant total de l’accompagnement au titre du PMI au profit du Mali se chiffre à environ 137 millions de dollars.
Les sketchs et jeux-cours, les prestations musicales, les discours et la conférence débat animé par « les enfants journalistes », auront permis aux participants d’apprendre beaucoup sur le paludisme et de savoir comment l’éviter ou le traiter.
Soumaïla GUINDO pour Maliweb.net