Le Mali à l’instar des autres pays du monde a célébré le vendredi dernier la journée mondiale de lutte contre le cancer. Une maladie dont la lutte devient un véritable problème de santé publique. Selon les estimations de 2004, le cancer est cause de 7,4 millions de décès dans le monde, soit 13% de la mortalité mondiale. Le Mali ne peut ne rester en marge de cette situation. Pour jouer sa participation pour la commémoration de ces journées, du 4 au 10 février 2011, le gouvernement du Mali a misé près de 300 millions de CFA dans les médicaments cancéreux aux bénéfices des malades.
Initiée par la Coalition Cancer Mali, la commémoration de ces journées de lutte contre le Cancer a enregistré la présence du directeur de Cabinet de la présidence de la République, Aliou Sankaré, le représentant la présidente de la Fondation pour l’Enfance, de la présidente de la Coalition Cancer Mali, Mme Dembélé Oumou Diarra, du représentant du ministre de la Santé, Abdoul Karim Sidibé.
Le directeur de cabinet de la Présidence de la République, représentant de la présidente de la Fondation pour l’Enfance, Aliou Sankaré a rappelé à l’assistance comment le président de la République accorde une importance à cette journée. Car, ce phénomène prend peu à peu de l’ampleur dans notre pays, et constitue du coup un problème majeur pour la santé publique de nos jours. Il ajouta que grâce à ces journées, l’information et la sensibilisation seront de taille sur le phénomène dévastateur.
Selon le docteur Keller, représentant de l’Alliance des ligues Africains de lutte contre Cancer (ALIAM), la sensibilisation et la formation sont nécessaires dans la lutte contre le cancer. Car, c’est un fléau qui tue de plus en plus, mais est guérissable. Selon lui, on peut guérit ¾ des maladies cancéreuses, « 40% des cancers sont évitables grâce aux préventions.
Quant à la présidente de la Coalition Cancer Mali, Mme Dembélé Oumou Diarra, l’intérêt de ces journées est de mobiliser toutes les catégories socio professionnelles contre le cancer qui constitue la première forme de mortalité devant le paludisme et le sida.
Afin d’arriver à ses fin, elle a sollicité auprès du gouvernement malien, la création et la mise en place d’un Programme national de lutte contre le cancer au Mali, la construction d’un centre d’accueil et d’orientation des malades et de leurs parents, et de la prise en charge de l’éducation et de la santé des enfants orphelins des suites de cancer au Mali.
Rappelons que selon les estimations, si rien n’est fait d’ici 2030, le nombre de décès par cancer devrait poursuive sa progression et atteindre 12 millions de personnes dans le monde.
En Afrique, le Cancer est cause de 48000 décès par an dont les 90% sont les femmes de 30 à 60 ans. Il existe plusieurs types de cancers, responsables pour la plupart des mortalités. Il s’agit entre autres, du cancer de poumon (1,3 millions de décès), du cancer de l’estomac (803 000 décès), du cancer du foie (639 000 décès), le cancer du colon (610 000 décès) et le cancer du sein (519 000 décès).
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Oumar Camara
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