La journée mondiale de la lutte contre les différentes formes de l’hépatite (B et C) célébrée, le 28 juillet de chaque année a tenu toutes ses promesses. Elle était présidée par le conseiller technique du ministre de la santé en présence de la représentante de l’OMS et de la présidente de SOS Hépatite Mali, Mme Touré Djénéba Samaké. Le thème de cette année : “Dépistage de toutes les femmes enceintes et vaccination de tous les nouveau-nés”.
L’association SOS Hépatite Mali a organisé la journée mondiale de la lutte contre le fléau l’hépatite qui est célébré le 28 juillet de chaque année. Les virus de l’hépatite sont au nombre de cinq, à savoir, A, B, C, D, E, mais selon les spécialistes, les formes les plus dangereuse sont celles de B et C. Plus de 400 millions dans le monde ont pris contacte avec la forme B, contre 170 millions la forme C.
La représentante de l’OMS dans notre pays a laissé entendre que la lutte contre cette pandémie doit occuper une place de choix dans la politique de santé de tous les pays avant d’interpeller le représentant du ministre, Mountaga Bouaré a mettre en place un programme de lutte et de prévention contre les formes graves de cette maladie. Elle a mis également l’accent sur le renforcement de la capacité des médecins pour faire face à ce fléau, qui tue au monde plus d’un million de personne dont la plupart en Afrique et pour faute de mesure préventive et de traitement. Il faut savoir que, le traitement de l’hépatite les formes graves peuvent coûter plus d’un million de F CFA. La représentante de l’OMS a félicité la présidente de SOS Hépatite pour son engagement à la faveur des malades de l’hépatite dans notre pays. Elle a donné toute son assurance à aider notre pays dans la lutte contre ce fléau, l’hépatite avant d’inviter les uns et les autres à la vaccination des nouveaux nés très tôt et sans oublier la femme enceinte, gage d’une réduction de néomortalité infantile.
Quant au représentant du ministre de la Santé, Mountaga Bouaré, conseiller technique, il s’est compté sur la presse pour relayer la dangerosité de cette maladie et d’inciter la population malienne à une prise de conscience. Et il poursuivit pour également se pencher sur le renforcement de la capacité des acteurs de la santé, les médecins. Il s’est appesanti aussi sur la vaccination des nouveaux nés et de la femme enceinte, qui constitue la voie sûre de l’éradication de cette maladie. Puisque la vaccination est efficace à 95 %.
M. Bouaré a fait savoir, que l’Etat malien a pris en charge de nos jours plus 121 malades de l’hépatite qui a coûté à peu près un milliard. Il a remercié la présidente de SOS pour tous ses efforts dans la lutte contre l’hépatite dans notre pays. Et il a donné la volonté de l’Etat malien d’accompagner la lutte contre cette maladie en pleine expansion dans notre pays.
Il faut savoir que SOS Hépatite compte à la date d’aujourd’hui 300 adhérent et qui se bat pour la gratuité du traitement dans notre pays.
Ousmane Daou