La salle Balla Moussa Sissoko du Centre International des Conférences de Bamako (CICB) a abrité le samedi 18 octobre 2014, la 15éme Journée de l’ordre des pharmaciens du Mali. Le thème de cette année est « la problématique de l’approvisionnement du Mali en Médicament ». C’était sous la présidence du secrétaire général d Ministère de la santé et de l’Hygiène publique, le Pr Ousmane Doumbia. C’était en présence de Abdoul Doumbia président de l’ordre des Pharmaciens du Mali, Isabelle Adenot présidente de la conférence Internationale des Ordres de Pharmaciens Francophones. L’objectif de cette journée est une occasion pour les pharmaciens de se retrouver avec les autorités sanitaires, les autres professions sanitaires et les consommateurs pour débattre des questions sensibles relatives à la profession pharmaceutique.
Selon Abdoul Doumbia président de l’ordre, cette journée est l’occasion d’échanger et de débattre les questions sensibles. Cette journée dira-t-il devrait permettre de formuler des recommandations pertinentes dans le but d’améliorer de la prise en charge médicale de la population malienne. Il a fait savoir « qu’ au cours de l’année écoulée, le CNOP Mali a procédé à des séances de formation des pharmaciens, initié un audit des sociétés d’importation de médicaments installées dans notre pays et cela en collaboration avec l’inspection de la santé. La collaboration avec la Brigade des Stupéfiants a permis aux agents de sécurité de saisir des médicaments d’une valeur de plus de 600 millions de FCFA ». Il a déploré le manque de personnels formés pour détecter et saisir les faux médicaments, la faiblesse de la volonté politique. Selon lui, les pharmaciens maliens se sentent abandonnés dans cette lutte ? Aussi, la signature de la convention médicrime est devenue une urgence pour notre pays.
Le département de la santé et de l’hygiène publique a engagé depuis quelques mois des actions pour assainir le secteur pharmaceutique à travers la Direction de la pharmacie et du Médicaments. Pour le Ségal Ousmane Doumbia, le médicament de la rue et les contrefaçons constituent une préoccupation de toute la communauté internationale. Aussi, dira-t-il, « nous mettrons tout en œuvre pour encourager et favoriser les investisseurs dans la production des médicaments essentiels dans notre pays ».
Maï Diallo
J’ai trouve9 un article sur les SRA sur le Socie9te9 de Regroupement e0 l’Achat SRA PharmaciesDepuis le de9cret du 19 juin 2009 (JO du 21 juin 2009), les pmcnhaaiers titulaires d’officine peuvent constituer des structures de regroupement e0 l’achat (SRA). Ces structures leur donnent un cadre le9gal pour effectuer des commandes de me9dicaments non remboursables, en particulier, et obtenir de meilleures conditions .Une SRA doit s’adosser e0 un e9tablissement pharmaceutique (une centrale d’achat pharmaceutique ou un grossiste -re9partiteur en cas de re9alisation d’ope9rations logistiqueLe de9cret du 19 juin 2009 a autorise9 la cre9ation de deux types de structures :la structure de regroupement e0 l’achat (SRA); la centrale d’achat pharmaceutique (CAP)Ces deux structures sont tre8s diffe9rentes, elles peuvent exister se9pare9ment ou coexister.Comme le soulignait re9cemment Roselyne Bachelot en re9ponse e0 un de9pute9* : Il s’agit d’un dispositif supple9mentaire de ne9gociation des prix des produits de sante9 en vue de sauvegarder le pouvoir d’achat des frane7ais et garantir e0 tous l’acce8s aux soins. Le dispositif s’inscrit dans le prolongement de la mise en œuvre du libre acce8s de certains me9dicaments dans les officines.
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