C’est ce lundi, 27 juin, qu’est célébrée la Journée internationale de lutte contre la drogue à la Faculté de Droit Privé.
L’Office Central des Stupéfiants, dirigé par le Magistrat, le Lieutenant-colonel Adama Tounkara, n’ pas ménagé ses efforts pour que l’événement soit une réussite.
A la veille de la célébration de cette Journée, nous avons approché le Directeur de l’Office Central des Stupéfiants pour qu’il édifie nos lecteurs sur les tenants et les aboutissants de l’événement.
S’agissant du sens de cette Journée, notre interlocuteur a déclaré qu’elle s’inscrit dans la dynamique de la sensibilisation des populations sur les risques et inconvénients que fait courir la consommation de la drogue.
Le thème national retenu pour célébrer cette Journée s’intitule : « Femme et Drogue ».
Selon le lieutenant-colonel Adama Tounkara, ce thème a été choisi parce qu’on pense que les femmes sont de véritables actrices de sensibilisation dans la lutte contre les stupéfiants.
A la question également de savoir quelles sont les grandes activités prévues pour la célébration de la Journée internationale de lutte contre la drogue, le Directeur de l’OCS de répondre que sa structure a prévu essentiellement trois activités-phares. D’abord, l’organisation d’une marche, à l’issue de laquelle un mémorandum sera remis au ministre en charge de la Sécurité et de la Protection Civile.
La seconde activité est relative à l’organisation d’une conférence-débat au niveau de la Faculté de droit privé pour sensibiliser le monde estiduantin aux inconvénients de la consommation des stupéfiants.
La troisième et dernière activité sera essentiellement consacrée à la destruction des produits de drogues. « Cela pour rassurer les populations que tout ce qui sera saisi dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants sera détruit et ne pourra plus retourner dans la circulation » a indiqué le Magistrat.
Concernant le concours des autres services et de la population à la lutte contre les stupéfiants, le Directeur de l’Office Central des Stupéfiants les a invités à plus d’efficacité, de vigilance et de perspicacité. Il est donc important que toutes les structures puissent collaborer, partager les informations afin que l’OCS puisse mener à bien sa lutte et engranger des résultats tangibles.
Quant aux populations, il a demandé leur collaboration puisque l’Office a besoin des informations qui pourront lui permettre de lutter efficacement contre les trafiquants. S’agissant des missions qui lui sont confiées, l’Office Central des Stupéfiants a d’abord une mission de coordination, c’est-à-dire qu’elle est chargée de coordonner la lutte contre les stupéfiants en relation avec les autres services de répression. La prévention fait aussi partie de sa mission.
Adama Bamba