Journée d’échange et de sensibilisation sur Ebola : Un partenariat de transparence scellé entre la presse et le gouvernement

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Dans le cadre de la lutte contre la fièvre à virus Ebola, l’Association des éditeurs de la presse privée(Assep) et l’union des radios et télévisons libres du Mali (Urtel) ont, en partenariat avec le ministère de la communication, organisé une journée  d’échange et de sensibilisation sur  Ebola. A l’issue de laquelle un partenariat d’engagement de transparence a été scellé entre la presse et le gouvernement en vue non seulement de diffuser la saine information à la population mais aussi de sensibiliser  sur l’épidémie. C’était le mardi dernier à la Maison de la presse.

Ont pris part à cette journée le Ministre de l’Economie Numérique, de l’information et de la communication, Mahamadou Camara, le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, le Président de l’Assep , Birama Fall, le Sécrétaire Général de l’Urtel,  Aliou Djim, et Daouda Minta, professeur agrégé des maladies infectieuses. L’objectif de cette journée était de permettre aux hommes de médias de mieux s’imprégner  de l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Pour le conférencier,  professeur Daouda Minta, Ebola a été découvert simultanément en 1976 au Soudan et au Zaïre. Dans ce dernier pays, Zaïre, explique t-il, ou a été détecté  pour  la première fois le virus, coulait un fleuve appelé « Ebola » et le virus a pris le nom Ebola. Selon lui,  la  gravité et la complexité de la maladie, ont amené l’organisation mondiale de la santé à déclarer la fièvre Ebola une urgence internationale, «  fièvre la plus meurtrière », a-t-il affirmé. Et de préciser qu’elle se présente sous des espèces différentes les unes des autres. Il y a la fièvre Ebola de Soudan, de Zaïre, de Côte d’Ivoire, de Philippines, etc. Egalement que la transmission du virus n’est pas aérienne et s’effectue seulement  par le sang, la sueur, la selle de la personne infectée. Mais toute fièvre n’est pas Ebola. « Ebola ressemble a beaucoup de pathologie, il faut faire la part des choses ». Faisant le bilan de l’épidémie en Afrique de l’Ouest, il a souligné qu’entre décembre et 14 septembre 2014, il a été estimé à 4507 cas, le bilan de décès est de 2296. Et  la tranche d’âge  la plus touchée est de 15 à 44 ans  dont 49% de sexe masculin et 47% des agents de santé. Pour prévenir contre la maladie, dira t-il, le diagnostic précoce est un élément important pour la guérison. A cela s’ajoute la pratique de l’hygiène individuelle et collective, l’isolement des cas suspects, des enterrements sécurisés des personnes infectées décédés.

Mahamadou Camara, ministre de l’économie numérique de l’information et de la communication a rappelé que de l’introduction du virus Ebola dans notre pays  il y a six échantillons testés au laboratoire dont quatre positifs. Il y a eu trois décès en plus de la fillette de Kayes. « Ebola est une réalité mais elle n’est pas une fatalité. Elle peut être vaincue grâce à la mobilisation de tous. Il faut que chacun fasse preuve de responsabilité et de discipline ». Selon lui, Ebola est une cause nationale  car il s’agit de la survie de la nation. Partant, il a invité les uns et les autres à ne pas céder à la rumeur. Quant aux présidents des organisations professionnels des médias, ils se sont également engagés à relayer  la saine information venant de sources officielles et autorisées et de sensibiliser la population. Ce partenariat d’engagement de la transparence pour la fièvre à virus Ebola a mis fin à cette journée.

Boubacar SIDIBE

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