C’était pour informer l’opinion publique de cette journée du 10 Mai à l’Hôtel Salam. C’était sous la présidence du représentant du Ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, le président de l’AMLUD, M. Djadjé Kouréchi, le secrétaire général de l’AMLUD, Mme Traoré Fanta Coulibaly, la porte parole, Dr Baba Fané et les membres de l’Association.
Après les mots du bienvenue du secrétaire général de l’AMLUD, Mme Traoré Fanta Coulibaly, interviendra la porte parole de l’AMLUD, Dr Baba Fané qui a signalé que cette journée de plaidoyer regroupera d’autres pays à Bamako comme le Burkina, le Madagascar, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et les Antennes de l’AMLUD des régions.
Selon le Docteur Fané : «la drépanocytose est une maladie héréditaire transmise à la fois de père et la mère, un parent à lui seul ne peut rendre l’enfant drépanocytaire. C’est une maladie non contagieuse. Au Mali, la drépanocytose se désigne par « JOLICIBANA » ou « KOLOCI » douleur dans les os ne peut être qu’une manifestation de douleur dans la « JOLICIBANA ». On peut alléger les douleurs, mais elle ne se guérit pas. Elle est la maladie génétique la plus fréquente au Mali avec 120 Millions de porteurs du trait drépanocytaire dont 2/3 en Afrique, 156 pays sont touchés. Chaque année naissent 500 000 malades drépanocytaires dans le monde, dont 400 000 en Afrique. Au Mali 5000 à 6000 drépanocytaires naissent chaque année. En absence de soins, 50% des drépanocytaires décèdent avant l’âge de 5 ans et 80% avant leurs 20 ans. Le Centre de Recherche de Lutte contre la Drépanocytose (CRLD) compte plus de 4500 Drépanocytaires en 2014. Depuis son ouverture en 2010 le CRLD inscrit en moyenne 80 nouveaux patients par mois, 1000 par an. Des premières dames se sont engagées dans la lutte contre cette maladie lors des Etats généraux de 2005 à Brazzaville. Aussi des organismes internationaux ont reconnu la drépanocytose comme priorité de santé publique : Union Africaine et UNESCO en 2005, OMS en 2006 et l’ONU en 2008 qui a déclaré le 19 juin, journée mondiale de sensibilisation et de lutte contre la drépanocytose», a-t-il précisé.
Le président de l’AMLUD, M. Djadjé Kouréchi a, pour sa part, déclaré que cette journée du 10 Mai s’articule autour du point principal cherchant à résoudre la reconnaissance de cette maladie comme un problème social.
Le Mali est considéré comme le premier pays à lutter contre la drépanocytose.
- COULIBALY