IOTA : Des progrès notoires

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Ceux qui pariaient sur les compétences des responsables de l’IOTA à faire de ce Centre Hospitalier Universitaire (CHU) un cas d’école dans la sous-région, en ont pour leur compte. Jamais cette structure ne s’est mieux comportée que ces 5 dernières années.

Les blocs de la structure qui étaient truffés de toiles d’araignée et qui obligeaient les visiteurs à faire demi tour ont fait place à des bâtiments flambant neufs avec toutes les commodités. Entre autres, on peut citer la pharmacie hospitalière, le bureau des entrées et des urgences la salle de conférence et la cafétéria de dernière génération. S’y ajoutent, une nouvelle bibliothèque et un ascenseur de dernier cri. Ce n’est pas tout. Loin s’en faut.

Depuis un certains temps l’Institut d’Ophtalmologique Tropicale d’Afrique (IOTA) est sous les feux de la rampe. La direction nous a ouvert ses portes. Lisez !

Même la performance de la structure a été améliorée par le renforcement du plateau technique. Pendant ce temps, la formation du personnel et des agents est assurée.

D’où, les félicitations des Administrateurs à l’endroit du Directeur de l’IOTA, le Pr Abdoulaye Diallo et à son équipe pour les résultats réalisés. C’était, lors de la 11ème session du Conseil d’Administration de l’IOTA.

A l’ordre du jour de cette session, l’examen du rapport d’activités médico-technique et financier de l’exercice 2010, le PO et le projet de budget 2014 et les perspectives 2011.

Depuis la nomination du Pr Abdoulaye Diallo à la tête de l’Institut d’Ophtalmologique Tropicale d’Afrique en 2007, le centre hospitalier ne cesse de s’intégrer, harmonieusement, dans le cadre des structures nationales de lutte contre la cécité au Mali. Bien plus, le service conserve son rayonnement sous régional et africain, comme pôle d’excellence en ophtalmologie. Dès lors, la politique nationale de lutte contre les affections ophtalmologiques et la cécité dans notre pays n’est plus un vain mot. En clair, le Directeur de l’IOTA a rempli les missions à lui confiées par les autorités maliennes.

Cependant, face aux enjeux de la qualité hospitalière (exigence croissante des patients, inévitable allocation optimale des ressources), il est indispensable que l’IOTA s’oriente vers une politique globale et plus particulièrement de la qualité des soins.

Au delà de ces objectifs, l’lOTA continue ses missions essentielles de soins, de formation et de recherche.

Déjà, au titre de cette année, l’Institut a réalisé plus de 70.773 consultations. Un taux de réalisation bien au-delà des objectifs. Avec à l’appui, 5.478 interventions chirurgicales pendant la même période.

Dans le domaine de la formation, 26 médecins et 4 internes sont inscrits au CES d’ophtalmologie. S’y ajoutent, l’étude de 15 infirmiers stagiaires sur les Techniques de Soins Ophtalmologique (TSO) et l’inscription de15 étudiants en optométrie (niveau système LMD). Soit au total 56 inscriptions entre 2010 et l’année en cours provenant du Mali et de 13 pays de la sous-région francophone d’Afrique.

Vient ensuite, le partenariat. Là, avec l’arrivée du Pr Abdoulaye Diallo à la tête de l’IOTA les partenaires se bousculent au portillon du l’Institut. Les résultats crèvent les yeux. L’Institut a noué des partenariats scientifiques, techniques et financiers.

Au nombre de ces nouveaux associés, il y a entre autres, la Banque Islamique de Développement (BID) ; la Coopération Belge ; l’Organisation française pour la Prévention de la Cécité (OPC), les CHU de Clermont-Ferrand et de Besançon en France. S’y ajoute la signature de la convention de partenariat entre l’IOTA, la Fondation pour l’Enfance, les Yeux du Monde et la Mutuelle Benkan du TSF pour la prise en charge de la « cécité de l’enfance ».

Quant à la gestion de l’Institut, elle va bien. Très bien. L’arrêt du budget initialement prévu pour 1,618 milliard de francs CFA a été ramené à 1,686 milliard. Ce budget est exécuté à hauteur de 1,670 milliard de nos francs. Soit un taux d’exécution global de 99% des crédits ouvert pour 99,5% du budget d’Etat, 99,6% au niveau des ressources propres, 100% de l’appui des partenaires et 69% du fonds DNDS.

Enfin, pour les perspectives, l’IOTA ambitionne d’hisser, d’ici à la fin de 2011, un nouveau bloc qui abritera les services des sciences de la vision et le centre de glaucome. Aussi, il renforcera le plateau technique d’ophtalmologie. Tout en développant le service d’ophtalmo-pédiatrie avec l’ouverture d’une filière de formation du D.U d’ophtalmo-pédiatrie dans l’espace CEDEAO. Avec à la clé, les interventions pour les greffes de cornée et la prise en charge des décollements de rétine. Une spécialité dans laquelle l’IOTA est retenu par l’UEMOA comme le centre pour cette chirurgie.

De performances en performances

Avec comme missions de mettre en œuvre la politique nationale de lutte contre les affections ophtalmologique et la cécité, mais aussi de maintenir et de renforcer son rôle de centre d’excellence en ophtalmologie pour l’Afrique, l’IOTA a réussi là où d’autres structures sanitaires hésitent, encore, à mettre le pied. Toute chose qui fait pâlir de jalousie ses « consœurs » de la sous-région. Mais aussi, qui lui a valu d’être une référence en matière d’ophtalmologie.

Du coup, le Bureau du Vérificateur est arrivé à la conclusion selon laquelle l’IOTA ne respecte pas strictement les dispositions de la loi hospitalière et le décret fixant les règles de gestion budgétaire et comptable des Etablissements Publics Hospitaliers (EPA).

Mais pour le Directeur de l’IOTA, le Pr Abdoulaye Diallo, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Il explique : « la loi hospitalière est mal lu par le Bureau du Vérificateur. Selon cette loi, l’offre doit être accordée au mieux disant, pour le respect des spécificités de la prestation. C’est pourquoi nous avons adressé une note explicative au Vérificateur qui a ignoré cette lettre ». Avant de préciser « au passage des contrôleurs toutes nos dépenses étaient arrêtées à la régie et justifiées. Mieux, chaque année, nous recevons des contrôleurs ». Il conclue : « il manque au vérificateur le professionnalisme ».

Avec la nomination du Pr Diallo à la tête de l’IOTA, il y a 5 ans, le centre hospitalier vole de succès en succès.

A l’origine des performances de l’IOTA, une méthode faite de rigueur. Mais aussi de pédagogie. Une stratégie, qui s’est révélée efficace. Très efficace.

Au fil des ans, l’IOTA a, grâce à sa stratégie, transformé en acte concret la feuille de route à lui confié par le gouvernement. Et cela à travers une gestion rationnelle des ressources. La suite est connue : l’Institut d’Ophtalmologique Tropical d’Afrique a atteint et dépassé ses objectifs au titre de l’exercice 2010.

Mais pour les Administrateurs de l’IOTA, le mérite de ces résultats revient, d’abord, au directeur, le Pr Abdoulaye Diallo qui, en dépit des fausses accusations, a su accordé son violon avec celui des partenaires.

Ensuite, à l’ensemble des travailleurs et surtout à ceux de la direction qui ont pu surmonter les difficultés et ont fait une bonne gestion des ressources financières. Le résultat, on le connaît : la direction de l’IOTA a gagné son pari dans le cadre de l’exécution du programme quinquennal du centre ophtalmologique qui arrive à terme en cette année 2011. Ce qui permettra à l’IOTA d’entamer l’avenir avec sérénité.

Pour le Directeur de l’IOTA, l’Institut entend rester dans la constance pour le bien-être des malades : « prévoir et prévenir la cécité visuelle oui. Mais il ne faut pas que cette préoccupation majeure nous fasse oublier d’autres types de cécité, dont la plus grave est la cécité intellectuelle qui a pour nom le dogmatise, le racisme et le mépris de l’autre », martèle-t-il. Avant de conclure d’un air serein : « notre Institut au-delà de ces évènement a continué ses missions essentielles de soins, de formation et de recherche ».

Jean pierre James

Ainsi, la direction de la structure hospitalière à travers son programme quinquennal (2007-2011) qui arrive à terme, a affiché des objectifs dont le dynamisme s’est caractérisé autour d’un certain nombre d’ambitions. Entre autres, le maintien du niveau de production de soins ; l’amélioration de la qualité des soins ; l’adoption de l’offre de la formation initiale et l’accroissement de la production de la recherche.

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