Pour réclamer leurs factures impayées des prestations faites sur la base du service d’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), les officines privées ont désormais décidé de ne plus satisfaire les ordonnances de l’AMO. Surpris de cette décision, le gouvernement dans un communiqué datant du jeudi 28 novembre, rassure l’opinion nationale quant à la décantation de cette situation dans un bref délai.
Cette décision de suspension fait suite à l’assemblée générale extraordinaire de SYNAPPO (Syndicat Autonomie des Pharmaciens d’Officines Privée) et SYNAPHARM (Syndicat National des Pharmaciens du Mali) du 28 Novembre 2019 sur la problématique du non payement par l’Etat des factures liées aux prestations AMO au niveau des pharmacies privées.
« Le ministère de la Santé et des Affaires sociales a été surpris d’apprendre la suspension, à partir du vendredi 29 novembre 2019, des services AMO au niveau des Officines de Pharmacies privées, décidée lors d’une Assemblée générale extraordinaire SYNAPPO/SYNAPHARM » a-t-on tiré du communiqué du ministère de la Santé.
Pourtant indique ce même communiqué, le ministère s’était engagé dans une réunion tenue avec les différentes parties prenantes dans la mise en œuvre de l’AMO, d’éponger les factures impayées au plus tard dans cinq jours, de prendre part à la réunion de la commission paritaire pour le suivi de ces paiements le mercredi 4 décembre 2019 et la mise en place d’un comité de réflexion, regroupant les différentes parties prenantes en vue d’une gestion durable.
« Le département reste résolument engagé à poursuivre les efforts en cours pour trouver dans les meilleurs délais une issue favorable à cette situation » peut-on lire dans ce communiqué.
Par ailleurs, le ministre Michel Sidibé, dans ce communiqué rassure l’opinion nationale que les services AMO restent disponibles dans les autres structures sanitaires conventionnées par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, sur toute l’étendue du territoire national.
Faut-il rappeler que ce service est d’une grande importance pour les populations. Il couvre 70% des frais médicaux pour les soins ambulatoires et les produits pharmaceutiques.
Par Mariam SISSOKO