L’inadaptation de nos laboratoires aux normes de sécurité en vigueur, l’état de délabrement avancé de nos centres ruraux à Bandiagara, Sélingué, Kolokani et l’insuffisance de financement des projets de recherche constituent de sérieux handicaps », à en croire le Directeur Général de l’INRSP, Pr Mamadou Souncalo Traoré.
Selon lui, le démarrage des activités du nouveau bloc de laboratoire, le réaménagement du laboratoire national de référence de la tuberculose, pour en faire un laboratoire de diagnostic de niveau de sécurité biologique P3, capable de faire le diagnostic du virus Ebola et d’autres pathogènes, devraient contribuer à réduire ce handicap.
En effet, ces informations ont été rendues publiques par le Directeur Général de l’INRSP, Pr Mamadou Souncalo Traoré, au cours de la cérémonie d’ouverture de la 43ème session du conseil d’administration de l’Institut, tenue le 12 janvier 2017 sous la présidence de Salif Samaké, représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique.
Créé avec une vision de fusion, par la loi 81-17/AN-RM du 31 mars 1981, l’Institut National de Recherche en Santé Publique a été érigé en Établissement Public à caractère Administratif (EPA) par la loi 93-014/AN-RM du 11 février 1993.
Il est chargé de promouvoir la recherche médicale et pharmaceutique en santé publique dans divers domaines, d’assurer la référence dans le domaine de la biologie clinique, assurer la mise au point et la formulation des médicaments traditionnels.
Il assure aussi la protection du patrimoine scientifique relevant dans ce domaine et doit promouvoir la coopération nationale et internationale dans le cadre des programmes et accords d’assistance mutuelle.
D.D
LE DEMOCRATE