Réunis mercredi pour la 36e session ordinaire de leur conseil, les administrateurs du CHU Gabriel Touré ont fondé les perspectives sur 4 piliers : l’application de la charte du malade, la loi hospitalière, l’instauration d’un cadre de dialogue permanant et la poursuite du redressement financier engagée par l’ex-DG, Dr. Lanceni Konaté. Pour hisser l’hôpital au rang des plus grands centres universitaires.
Les administrateurs du Centre hospitalier et universitaire Gabriel Touré se sont réunis mercredi dernier pour la tenue de la 36e session ordinaire du conseil d’administration de l’établissement. Les points inscrits à l’ordre du jour étaient relatifs à l’état de la mise en œuvre des activités réalisées au cours du présent exercice, l’état d’exécution des recommandations issues de la 35e session.
Aux dires du directeur général, Pr. Kassoum Mamourou Sanogo, malgré les difficultés, le CHU Gabriel Touré, dans l’exécution de ses activités, a suivi son programme opérationnel. L’assurance du diagnostic, le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes, la prise en charge des urgences et des cas référés, la formation continue des professionnels et les travaux de recherche dans le domaine médical ont été faits.
“Le total des consultations était de 135 828 au 31 décembre 2013, soit un taux de réalisation de 122,48 % par rapport à la prévision de 2013, celui des hospitalisations est de 20 753. Le service gynéco-obstétrique a enregistré le taux d’hospitalisation le plus élevé 97,55 % tandis que la traumatologie n’a fait que 36,35 %. Les examens réalisés ont été 69,8 % par rapport à la prévision. Les explorateurs fonctionnels médicaux ont été dominés par l’ano-rectoscopie et l’électrocardiogramme”, a expliqué le DG.
Il a rendu un vibrant hommage à l’ex-directeur général, Dr. Lanceni Konaté pour les efforts consentis dans le redressement financier, l’application de la loi hospitalière et la prise en charge du malade, gages d’un développement harmonieux de l’établissement.
“Ayant hérité d’une situation financière difficile, Dr. Konaté et son équipe se sont mis au travail en organisant le bureau des entrées, en sécurisant les recettes et en faisant face aux dettes des partenaires, mais son pêché a été de préconiser une gestion drastique avant le paiement des arriérés des travailleurs”, a-t-il reconnu.
S’agissant de la sécurisation des recettes, la direction a sollicité les compétences de l’Agence nationale de télé santé et l’informatique médicale (Antim) qui a introduit un logiciel ‘Open Clinic’. “Depuis l’installation de ce logiciel, l’hôpital a senti une nette amélioration des ressources. Cela a permis de rembourser des créances à la banque partenaire”, reconnaîtra-t-il.
Le président du conseil d’administration, Modibo Diallo, a affirmé que les résultats présentés par le CHU Gabriel Touré sont pertinents dans le contexte global de la préservation de la santé des populations.
“Malgré les difficultés, le CHU Gabriel Touré a enregistré un taux de réalisation des recettes et exécution des dépenses. C’est donc pour moi l’occasion de féliciter la direction et l’encourager à redoubler d’efforts”.
Pour l’atteinte des objectifs qu’ils se sont fixés à l’horizon 2014, les administrateurs envisagent des axes majeurs pour hisser l’hôpital au rang des plus grands centres universitaires. Les perspectives s’articulent autour de trois piliers : l’application de la charte de malade, la loi hospitalière, continuer sur la voie de redressement financier engagée par l’ex-DG et l’instauration d’un cadre dialogue pour apaiser la tension sociale.
Bréhima Sogoba
D’aucuns l’appellent « le mouroir national », d’autres, « la morgue nationale ». L’hôpital Gabriel Touré, est malade. Très malade. Son état de « santé » actuel n’est rien moins que critique. On y entre en marchant ; on n’en ressort, les pieds devant, dans un corbillard. Au Gabriel Touré on ne compte plus les morts par négligence. Ou par incompétence.
Les interventions chirurgicales y sont devenues délicates. Bien plus, sans diagnostic conséquent parfois.
Anesthésiés, le plus souvent, par le coût des anesthésies et autres médicaments, certains malades se laissent opérer à « ciel ouvert ».
Pire, pour une simple entorse, on pourrait vous amputer une jambe, ou un bras.
Pour une inflammation à la langue, on vous rend muet pour le restant de vos jours.
Bien plus, au guichet, on vous laisse mourir pour une banale histoire de monnaie.
Aux urgences, les pauvres malades sont abandonnés à eux-mêmes jusqu’à ce que mort s’en suive.
Dans les salles d’hospitalisation, le spectacle est tout aussi révoltant.
Les malades voient leurs médicaments volés ou leurs porte-monnaies disparaître. En toute légalité. Pour une injection ou pour un sérum, l’infirmier vous tend la main.
arretez de nous raconter des salades. De toute façon personne ne croit un instant à tout ce ce directeur dit. Ehben on attend sinon à l’heure actuel mieux vaux mourir chez soit dans anonymat que d’aller à l’hôpital ici au Mali. C’est dommage et on n’y peut rien tellement il y a manque de conscience toujours l’argent et l’argent à tel point que on a la nausée lorsqu’il s’agit d’aller dans ces hôpitaux.
Mais bon sang pourquoi les médecin sont aussi vindicatif, pourquoi ils n’ont pitié pour personne? Et ce fameux serment d’Hippocrate? aura t-il un jour droit de cité au Mali???????,,,,,,,
Entre temps j’avoue qu’il y a aussi de bon médecins, consciencieux et qui savent ce que c’est la vie humaine.
LE PRESIDENT Y VEILLERA personnellement pour que le CHU Gabriel Toure deviennes le PLUS GRAND CENTRE DE SOINS INFIRMIERS.
surtout la pediatrieest la pouriture prioritaire de l’hopital c’estla honte de la santé au mali egalement le service social qui gère les pauvres a un chef arogant qui provoque le stress chez les usagés vraiment voyer ces deux services
Un CHU qui fait deux semaines sans produits anesthésiques, qui s’est transformé en marché sur la misère des patients est tout simplement un désastre national à prendre rapidement en main. Les mauvaises pratiques médicales en cours dans ce CHU sont un déshonneur pour la médecine.
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