Généralement dans notre société en cas de problème de procréation dans un couple, c’est la femme qui est mise à l’index. Or, la médecine démontre que l’homme peut bien être atteint d’infertilité masculine. Pour plus d’éclairage sur le sujet, le Dr Idrissa Sissoko, chirurgien urologue, spécialiste en infertilité masculine et Aide médicale à la procréation (AMP) au CHU Pr. Bocar Sidi Sall de Kati s’est prêté à nos questions.
De sa définition, l’infertilité est considérée comme une absence de conception après au moins 12 mois de rapports sexuels normaux, réguliers, complets et non protégés chez l’homme ou chez la femme, selon l’OMS.
A ses dires, elle a plusieurs causes : congénitale (il est né avec), infectieuse, traumatique ou génétique, car certaines maladies héréditaires sont incriminées dans l’infertilité masculine. Ce faisant, il a signifié que l’infertilité du couple concerne les hommes dans 30℅ des cas, la femme dans 30℅, et le couple dans 30℅ (homme et femme) et dans 10℅ de cause indéterminée.
Pour ce qui est de l’infertilité masculine ou ‘’Azoospermie’’, à en croire le spécialiste, il en existe 2 formes. A savoir : Infertilité primaire et infertilité secondaire (après une ou plusieurs conceptions) il faut ajouter à celles-ci les causes vasculaires (dominées par la varicocèle).
Pour les statistiques sur ce cas au Mali, notre interlocuteur a indiqué que la situation n’est pas alarmante de manière globale. Cependant, qu’il y a des statistiques hospitalières qui ont montré le rôle de l’homme dans l’infertilité du couple variant de 30 à 50 ℅ selon les études, et les premières causes indéterminées à ce jour sont la varicocèle, suivie des causes infectieuses génétiques.
Concernant la prévention, le Dr Sissoko a souligné qu’elle se repose sur l’éviction des facteurs favorisant les causes, c’est-à-dire, prévenir et traiter correctement les infections uro-génitales, chercher et corriger toutes les anomalies testiculaires dès le bas âge, éviter les zones très chaude(four) pour le spermatozoïde. Et surtout de consulter rapidement un spécialiste dès suspicion.
Il a également sensibilisé de changer les mentalités en matière d’infertilité du couple. Ce, en réaffirmant que l’infertilité masculine est une réalité, qu’on ne doit toujours pas rejeter la faute sur sa conjointe. Le mieux, selon Dr Sissoko, c’est de se faire consulter par des spécialistes pour trouver une solution.
Par Assitan Sidibé et Yayi Sangaré, Stagiaires UCAO
Vous avez oublié une grande cause de l’infertilité du couple, c’est le niveau pauvreté avancée et la précarité des conjoints qui poussent à des réflexions inutiles des conjoints en se rejetant mutuellement, même sexuellement aux moments qu’il faut pour procréer. N’oublions pas pauvreté et précarité; stress, fatigue et insomnie qui ne donnent aucune chance à un couple de procréer facilement. En outre, force est de reconnaitre que beaucoup de jeunes de ce jour s’adonnent à des pratiques qui ont pour conséquence la destruction totale des gonades masculines et féminines, sont de cela, les drogues fortes, les libertinages sexuels de toutes sortes et l’alcool exagéré. L’énergie sexuelle, c’est à dire la libido doit être gérée de façon rationnelle, car il s’agit là d’un besoin physiologique et non biologique qu’il faut savoir contrôler avec justesse.
« Traitez un individu comme il est, il restera ce qu’il est. Traitez-le comme il doit et peut devenir, il deviendra ce qu’il doit et peut être.» Goethe
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