Impacts du Covid-19 sur la gestion des frontières au Mali et dans la région du Sahel : L’OIM restitue les résultats de son étude

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L’hôtel Radisson collection a abrité du lundi 7 au mardi 8 février 2022, les travaux de l’atelier de restitution de l’ « Etude sur les impacts de la pandémie du Covid-19 sur la gestion des frontières au Mali et dans la région du Sahel », organisé par le bureau Mali de l’Organisation internationale pour les migrants (OIM) avec le soutien financier de l’Agence japonaise de la Coopération internationale (JICA). Objectif : disséminer les résultats, les perspectives et les recommandations issus de ladite étude auprès de toutes les parties prenantes du projet au Mali.

L’ouverture des travaux de l’atelier était présidée par le Directeur national des frontières, Ladji Sogoba, représentant le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, en présence du chef de l’unité « Immigration and Border Management-IBM » représentant le chef de mission Arthur Languest et le conseiller à l’aide publique au développement de JICA, Yuji TAKAHASHI.

Plus d’une quarantaine de participants composés des représentants des départements ministériels, de force de l’ordre et de sécurité, de la société civile ont pris part à cet important atelier de restitution.

Dans son intervention le chef de l’unité « Immigration and Border Management-IBM » représentant le chef de mission Arthur Languest, a indiqué que cet atelier vise à présenter les résultats d’une étude menée par l’Organisation onusienne, pour les migrants sur les répercutions que la pandémie du COVID-19 sur la gestion des frontières, notamment au Mali et dans la région du Sahel et le Sénégal. « C’est une activité qui s’inscrit dans la continuité du partenariat entre l’OIM et le Mali, sur la gestion des frontières, notamment dans ses aspects sanitaires », a-t-il dit. Ce partenariat entre l’organisation onusienne et le Mali ne date pas d’aujourd’hui, car, signale-t-il «  l’OIM était là également en 2014-2016 quand l’épidémie d’Ebola s’est déclenchée au niveau des Etats côtiers ». Il a souligné que « l’OIM a continué d’appuyer le pays au tout début du COVID-19 ». Avant de préciser que « cette étude est une des manifestation du partenariat entre l’OIM et le Mali ».

Prenant la parole, le conseiller à l’aide publique au développement de JICA, Yuji TAKAHASHI, a salué le partenariat fécond entre l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a aussi salué les experts qui ont conduit cette étude et tous les acteurs qui ont eu à apporter leurs contributions pour aboutir à ces résultats. Yuji TAKAHASHI, a, par ailleurs, révélé que «  les frontières étant la limite séparant des entités territoriales différentes, sont par excellence un haut lieu de passage de personnes et d’échanges, un lieu de transit, donc facteurs pouvant favoriser la propagation du coronavirus ». Et de poursuivre : «  il nous a paru pertinent d’adresser la question de la gestion des frontières au Sahel en contexte de crise sanitaire et de mesurer l’impact de la Covid-19 sur la gestion de frontières ».

Pour sa part le Directeur adjoint des polices des frontières, le contrôleur général de police Youssouf Koné, s’est réjoui de la tenue de cet atelier de restitution sur les impacts du Covid-19 au niveau de la gestion des frontières au Mali et de la région du Sahel et le Sénégal.   Et il estime qu’à cette étude de l’OIM et son partenaire de la JICA, toutes les préoccupations ont été prises en compte, notamment sur le plan communautaire, migratoire et économique.

Lors de l’ouverture des travaux, le Directeur national des frontières, Ladji Sogoba, a exprimé la gratitude des autorités à l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) pour sa disponibilité et les dispositions idoines bien prises pour le bon déroulement de cet atelier. Il se dit  convaincu qu’au regard de la qualité des experts ici présents de cet atelier que les travaux déboucheront sur une stratégie cohérente, à même de contrer la pandémie aux échelles transfrontalières et rendre aux zones frontalières leur vertu d’espaces dynamiques d’échange et de libre circulation.

AMTouré

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