Depuis fort longtemps l’un des problèmes de santé au Mali demeure l’hygiène alimentaire. Un problème apparemment connu de tous, mais toujours pas solutionné.
L’hygiène alimentaire est l’un des principes de la santé humaine. Juste pour dire que l’état des aliments que nous mangeons quotidiennement ait d’une importance capitale pour notre santé. Mais cette importance semble être prise à la légère par beaucoup de Maliens, car rares sont des gens qui en tiennent compte. Et pourtant on doit en tenir compte surtout à Bamako où les gens mangent plus au dehors que dans la famille.
Manger dehors, de jour comme de nuit, est devenu une habitude pour beaucoup de Bamakois. Et cela n’a aucun danger en soit, à condition de bien choisir son restaurant. Partout à Bamako on ne voit que des petits coins de vente de nourriture. Mais les principaux lieux choisis pour faire ce commerce sont les devantures des écoles, des hôpitaux et les marchés…où il est très difficile de maintenir une bonne hygiène. Les femmes qui ont le monopole de cette activité, font peu d’efforts pour assainir leurs lieux de vente. On voit toujours que les aliments sont très mal protégés contre la poussière, mais aussi et surtout contre les insectes.
Ce mauvais comportement ne s’arrête pas seulement au niveau des vendeuses, il s’étend jusque dans les familles. Malgré les dangers qu’il représente : maux de ventre, les maladies diarrhéiques, ce commerce enregistre un franc succès. Les questions qui s’imposent sont les suivantes : les gens ont-ils encore à l’idée que la saleté ne tue pas africain ? Ou c’est la pauvreté qui contraint les gens à se nourrir de la saleté ?
Des réponses à ces questions, on voit tout de suite que les gens ont rompu avec la première mentalité. Selon beaucoup de personnes, c’est la pauvreté qui explique leur persistance à se nourrir de la sorte. ‘‘Tout le monde est conscient de l’importance de la bonne hygiène alimentaire, mais notre situation économique nous oblige à ne pas en tenir compte’’, nous explique Alou Diallo, employé de commerce au grand marché de Bamako.
Pour remédier à cette mauvaise hygiène alimentaire, chacun doit pleinement jouer son rôle, à commencer par les vendeuses, les consommateurs et les autorités à travers le service d’hygiène.
Youssouf Coulibaly
C’est trop facile de dire que c’est parce qu’on est pauvre qu’on mange des trucs sales………C’est parce que notre niveau d’éducation est encore précaire et c’est tout…….sinon je vois pas pourquoi on va se payer un sandwich à 30 cm d’un égout ou d’une décharge à ciel ouvert……….
salut Lastuss ,tu etais parti voter à N.Y ?? 😉
quand on passe devant une boucherie ou pend une carcasse d’animal par 40° et qu’on ne voit presque plus la viande parce que des milliers de mouches sont entrain de chier dessus ,il ne faut pas chercher ailleurs 👿 ………….quand dans les villages on vide les excrements humains sur les cultures de légumes en guise d’engrais ,et que ses légumes sont lavés ensuite avec de l’eau sale ,pas besoin de chercher ailleurs 😉 ………quand on s’essuie les fesses avec la main et qu’on mange ensuite avec des doigts mal lavés et du caca encore sous les ongles ,pas besoin de chercher ailleurs 😉 ……………………….et la liste est longue !
………mais tu m’as l’air de bien connaître le pays là!!!!!!!!
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