L’avènement de la pandémie Covid-19 a bouleversé le fonctionnement du monde. Elle a créé de grands vides partout. Dans les pays développés à confinement total, le vide est total. Au Mali ce sont des cas…
On ne peut citer ces vides sans pour autant commencer par les têtes vides qui ne croient toujours pas en cette pandémie. Après les têtes vides, les poches vides, les marmites vides, les salles de spectacle vides, les terrains de foot vides, les bureaux de travail vides, les mesures de préventions vides d’application, des hôpitaux vides, les boites de nuit vides, les bars et restaurants vides…
Aujourd’hui Covid-19 fait craindre le même vide. On lui reproche de vouloir un monde vide, une terre vide, des continents et villes vides, des capitaux vides, un ciel couvrant le vide. Covid-19 veut vite vider tout le monde en vidant les poumons de ses airs de vie pour vider ses victimes de la vie.
Covid-19 est vide de tout médicament juste des traitements tous vides d’espoir. Le seul moyen est de prévenir en se vidant les mains du virus, en évitant les salutations vides, visites vides et bises vides avec un vide de 1 mètre et un masque vide sur les narines et bouches vides.
Koureichy Cissé
COVID-19: Le couvre-feu ouvre le feu à l’insécurité
En Commune II, à l’Hippodrome, le couvre-feu devient une ouverture pour les malfrats à commettre leur forfait. Plusieurs cas de vols et une attaque à mains armées se sont passés dans cette partie de la Commune II.
La nuit du lundi au mardi, aux environs de 21h, deux bandits attaquèrent un jeune pour sa moto Djakarta à l’Hippodrome. C’était sur la rue Adjara Couture vers la station Oryx. Un jeune du nom de Sidy, accompagné de son petit cousin, allait rendre visite à son frère ainé à l’Hippodrome avant d’aller à Sotuba où il loge avec sa famille.
Deux bandits le suivirent, selon ses proches depuis Bagadadji. Arrivé vers la station Oryx, sur la rue Adjara Couture, les bandits qui aussi étaient à moto, l’interceptèrent et le firent tomber avec son petit cousin. Aussitôt ils descendirent, lui pointent une arme en lui réclamant les clefs de la moto.
Le jeune Sidy résiste et refuse. Sans chercher midi à 14 heures, ils tirèrent une balle sur sa jambe et s’en allèrent sans la moto. Le coup de fusil alerta le quartier et les gens se précipitèrent sur les lieux du crime. L’on trouva le jeune Sidy gisant dans son sang avec son petit cousin tout affolé à ses côtés ne sachant ni s’asseoir ni se tenir debout. Grâce aux personnes de bonne volonté, une ambulance médicale vint le prendre 30 minutes après pour l’amener à l’hôpital. La police du 3ème arrondissement passa toute la nuit à sillonner la zone.
Une balle pour une moto
Des sacs de charbon, des marchandises de boutiques, motos et autres, tous volés la nuit sont les sujets de débat du matin de bonheur à l’Hippodrome. Un jeune raconte avoir, avec ses amis, chassé en une seule nuit, une dizaine de voleurs opérant dans leur zone toujours à l’Hippodrome.
Il faut sécuriser le couvre-feu
Plusieurs personnes pensent qu’il faut sécuriser aussi le couvre-feu. Pour eux, les policiers ne doivent pas veiller seulement sur le couvre-feu mais aussi sur la sécurité des gens et leur bien. Du fait que les gens rentrent tôt pour respecter le couvre-feu, le silence du dehors devient une occasion pour les malfrats d’ouvrir à leur tour le couvre-feu à toutes sortes d’insécurité, pensent plusieurs autochtones de la place.
Koureichy Cissé