Dans les établissements hospitaliers, les malades et leurs accompagnants s’entendent parfois pour dire qu’il n’y a pas de place. Cette situation fait grincer des dents
La problématique de gestion des lits d’hospitalisation dans les établissements hospitaliers est une bien triste réalité. La pilule est très amère à faire passer chez les malades et leurs accompagnants qui s’entendent très souvent dire : « il n’y a plus de place, dans une autre structure ».
Des explications de spécialistes, on retient que le lit d’hospitalisation est un actif fondamental de l’hôpital, autrement dit une référence permettant à un malade d’obtenir des soins adéquats. Qu’est-ce qu’il faut pour gérer au mieux une capacité d’accueil en vue de prendre en charge un volume d’activités données ? Dr Bakary Dembélé, surveillant général de l’Hôpital du Mali, n’utilise pas de faux-fuyant. Il reconnaît que la gestion des lits était un vrai casse-tête pour les établissements hospitaliers. à titre d’exemple, il explique qu’il y a plus de spécialistes pointus par rapport à la capacité d’accueil.
C’est un problème parce que si chaque médecin doit hospitaliser normalement en fonction de ses consultations, il y aura toujours une insuffisance de lits, soutient le surveillant général. Même pour son établissement à qui on tresse des lauriers, à juste titre d’ailleurs, c’est un casse-tête. Cet établissement hospitalier de la rive droite est tr ès sollicité et parfois débordé avec les accidents de la voie publique qui interviennent sur l’axe Bamako-Ségou voire l’axe Bamako-Sikasso. Même avec 24 lits en neurochirurgie, autant en chirurgie thoracique et 10 lits aux urgences, il se trouve souvent très vite débordé par le flux des malades, d’où la justification de l’extension.
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