L’Hôpital privé Mère-Enfant de Kayes peine à ouvrir ses portes. Qu’est-ce qui constitue le blocage lorsqu’on sait cette nouvelle structure sanitaire est dotée d’un plateau technique élevé. Le promoteur Mamadou Traoré serait dans l’impatience totale.
Bâti à Diyala sur une superficie de 2 hectares, ‘’Naomi Harris’’ est sorti de terre avec un investissement de 6,5 milliards de FCFA. Très bien équipé, l’Hôpital Mère-Enfant de Kayes est un centre sanitaire ultra-moderne. De sources bien introduites, cet état de fait serait dû à la non-obtention de la licence jusqu’à présent. Le promoteur Mamadou Traoré, un Malien de la diaspora a mis le paquet pour soulager les populations de Kayes en leur facilitant l’accès à la santé.
Respectueux des valeurs philanthropiques, il a équipé l’Hôpital de 150 lits. Ils y existent plusieurs spécialités comme la gynécologie, la pédiatrie, la chirurgie pédiatrique, la cardiologie, la chirurgie générale, la cardiologie, l’imagerie (Scanner-Radiologie-Echographie), la néphrologie (Dialyse), l’Ophtalmologie, l’ORL et le laboratoire d’analyse. On y compte aussi plusieurs salles pour les hospitalisations communes et 8 chambres VIP.
Des visites de cet Hôpital sont effectuées par les autorités de la région, mais l’ouverture tarde à venir. Qui bloque le processus ? C’est la question que l’on se pose. Car ce joyau architectural sanitaire ne doit pas permettre d’embellir Diyala, mais de permettre aux populations d’avoir une bonne couverture sanitaire. C’est aussi un atout parce que le fonctionnement de l’Hôpital pourra permettre de lutter contre le chômage dans la région de Kayes. S’il était ouvert, cette structure servirait à accueillir aussi les malades de Covid-19. Les plus hautes autorités de la République du Mali sont donc interpelées pour trouver les voies et moyens afin d’ouvrir cet hôpital plus que jamais nécessaire dans la première région.
Il faudra avoir la volonté d’encourager les particuliers qui ont les moyens et la volonté d’investir dans leur pays. Si cette situation perdure, d’autres bonnes volontés se retiendront dans les actes de bienfaisance.
Les promesses « d’ouverture prochaine » sont jusqu’à présent restées vaines. Après la construction et l’équipement, l’hôpital n’a bougé d’une semelle.
Bazoumana KANE
La gestion d’obtention d’une licence pour un hôpital privé n’est pas une question qui se traite à la place publique . Elle relève du ressort du ministre de la santé à travers les services techniques concernés . Tout ce qui brille n’est pas or . Bon courage !
Voudrait-on lui faire payer le droit et l’autorisation d’ouvrir… ???
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