Hôpital Gabriel Touré : Syndicalisme ou opposition politique ?

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Dès le renversement du Président ATT, certains responsables de notre pays ont estimé que leur heure est arrivée. Alors, les manigances ont commencé. Désormais, il faut se rabattre sur les syndicats notamment au niveau de la santé pour assouvir les sales besognes. Ainsi, jugé à tort ou à raison d’être membre du parti présidentiel (PDES), Dr Abdoulaye Néné Coulibaly est acculé par des syndicalistes au service d’hommes politiques afin qu’il soit destitué. D’où un sit-in demandant la tête du Directeur général. Raisons principales, baisse des ristournes et puis retard de payement des primes.

Dans tous les secteurs d’activités du monde, il y a des hauts et des bas. Ce qui est d’ailleurs approprié à la vie de tous les jours. Donc, à l’image d’autres services du pays, l’hôpital Gabriel Touré a connu des moments difficiles, des problèmes et en connaît même actuellement. Ce qui est indéniable dans la vie de toute entreprise humaine. Mais, par la pugnacité des autorités notamment du DG et du personnel, l’hôpital est en train de faire sa mue. Ce qui est perceptible par la rénovation des locaux, l’achat de nouveaux appareils performants, la formation continue du personnel entre autres. Cependant, les événements du 22 mars ont entrainé des remous dans tous les secteurs de développement partout à Bamako et le Gabriel Touré n’a pas été épargné.

Qu’à cela ne tienne, qui veut abattre son chien l’accuse de rage. Profitant de cette nouvelle situation que connaît notre pays, certains hommes politiques déguisés en syndicalistes chercheraient à régler leur propre compte. Alors, le DG Coulibaly est sur le ban des accusés, il faut l’abattre pour des raisons politiques, certainement. Mais, les nouvelles autorités ne sont pas des va-t-en-guerre, elles connaissent toutes les réalités. Sûrement qu’elles ne cèderont pas au chantage. D’où la mise au-dessus de la mêlée du jeune Capitaine Amadou Haya Sanogo.

En fin de semaine dernière, le CHU était en ébullition avec l’organisation d’un sit-in réclamant la tête du DG. Il est normal pour un syndicat de réclamer des avantages pour l’amélioration du service et des conditions de vie des travailleurs. Mais aussi, il n’est pas aisé pour un syndicaliste de faire la politique politicienne. Il semble à l’heure actuelle que c’est ce qui se passe au CHU. C’est vrai que tout n’est pas rose au CHU comme partout ailleurs mais il est bon de ne pas être trop laxiste.

C’est pourquoi, il est bon de dire que le scanner est en panne. Mais il est en train d’être réparé depuis quelques jours. Le retard de sa réparation est due au fait qu’il n’y a pas de spécialiste au Mali pour sa réparation. Surtout que ce scanner de 6 barrettes seulement ne saurait répondre à tous les besoins du CHU. Sa capacité requise, selon un spécialiste joint sur place, ne doit pas dépasser 10 contrôles par jour. Mais au vu des besoins exprimés, le DG afin de satisfaire les patients en a exigé jusqu’à 30 par jour. Et soucieux de mieux gérer cette situation, il aurait déjà commandé un scanner de 64 barrettes. Pire, pour plus encore de performance, Abdoulaye Néné Coulibaly aurait déjà lancé la commande d’une IRM (imagerie à résonance magnétique) qui est encore plus performante que le scanner et qui est mieux adaptée. Concernant la radio, nous nous sommes rendu au CHU, elle est en très bon état c’est-à-dire fonctionnelle.

Dans le souci de relever les défis de la performance pour le Gabriel Touré, M. Coulibaly est dans la logique de former des agents de maintenance du scanner et de l’IRM. Sachant qu’à la date d’aujourd’hui, le Mali fait recours aux ivoiriens ou aux togolais pour la réparation du scanner.

Pour parler des primes et des ristournes dont il a été également question, nos sources soulignent que les primes n’ont pris que deux jours de retard de payement. Les primes se payant trimestriellement, pour le 1er trimestre de 2012, elles devaient intervenir le 10 avril  mais avec la situation elles ont été payées le 12 avril.  Concernant les ristournes, elles sont issues des recettes d’entrée, nous indique-t-on. La plainte du syndicat semble que les ristournes ont été navrantes. Ainsi, pour le syndicat, l’argent a été détourné ou utilisé à d’autres fins. Mais, dans la logique des choses le syndicat, sans preuve palpable, ne saurait le déterminé. S’il y a détournement, vol ou quoi que ce soit, c’est au contrôle financier de l’établir.

Alors, pourquoi tout ce tintamarre pour rien. Que les gens puissent raison garder car il ne sert à rien de courir, il faut aller à point. Et la roue de l’histoire tourne, rien ne peut l’arrêter. Sinon, tout le monde sait que l’hôpital Gabriel Touré malgré des démenées avec des clients potentiels se porte au mieux aujourd’hui. Alors que ceux qui pensent que le Capitaine Sanogo ou Dioncounda va s’engouffrer dans les règlements de compte personnels se détrompent. Alors, mieux vaut syndiquer que de politiser messieurs les syndicalistes. Car celui qui a le pantalon troué ne peut pas monter sur l’arbre de la transparence. D’autant plus qu’il est beaucoup reproché au Secrétaire général de vouloir avoir l’œuf et le poussin. Alors, taisez-vous Monsieur!

Moussa SOW

Stagiaire

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3 COMMENTAIRES

  1. Toi tu supporte le dg ou tu fait quoi;ce que je sais c’est qu’il se battait avec les gardes de LOBO pour prendre le sac a main d’une sage femme il n’a aucune dignité le dg de Gabriel Touré

  2. vous etes vraiment un stagiaire, apprener votre metier correctement.j’ai toujours pense que votre journal etait serieux mais je me rend contre que c’est tout le contraire, laisser un stagiaire debattre d’un sujet aussi sensible qui ne se donne meme pas la peine d’aller a l’information releve purement de l’amaturisme.
    c’est vraiment dommage

  3. Stagiaire, combien on t’a donne. Tu la ferme ta sale bouche. Toi tu n’es mm pas encore un vrai journaliste et tu es deja corrompu? Les vrais journalistes n’ont fait que rapporter l’histoire que tout le monde connait. Ils ont gatter notre pays et ils le payeront, inchah allah…

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