Hôpital Gabriel Touré : La thérapie de choc du directeur général

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Avec ses bâtiments modernes et ses équipements de dernière génération, l’hôpital Gabriel Touré s’est imposé, durant ces cinq dernières années, dans le peleton de tête des meilleurs Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) de la sous –région ouest –africaine.
A la nomination du Dr Aboudalye Néné Coulibaly à sa tête, courant 2007, l’hôpital Gabriel Touré manquait de tout : infrastructures d’accueil, équipements médicaux, médicaments etc… S’y ajoute un autre fléau : la démotivation du personnel.
Erigé en hôpital, le 17 janvier 1959, l’ancien dispensaire central de Bamako a été baptisé « Hôpital Gabriel Touré », du nom de cet étudient « soudanais » en médicine, qui meurt en 1934 de la peste.
Maladie qu’il contracta, au cours de son stage de fin d’études.
Même devenu, à partir de 1992, un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA), avec une autonomie de gestion, l’hôpital Gabriel Touré n’a pas connu une évolution notable de ses infrastructures. Tant par la qualité, que par la quantité.
Les malades étaient à même le sol. Ou, parfois, abandonnés à leur triste sort, sous le regard impuissant du personnel. D’où son nom de « mouroir national ».
Mais durant ces cinq dernières années, l’hôpital Gabriel Touré s’est classé en tête des hôpitaux les mieux équipés de la sous –régions
Des infrastructures d’accueil aux normes internationales
L’hôpital Gabriel Touré a procédé à la rénovation du pavillon « Benitiéni », des blocs opératoires à froid, des blocs techniques, comprenant trois nouveaux blocs opératoires. Mais aussi, celle de la salle de stérilisation et à l’installation de trois ascenseurs.
Ce n’est pas tout. Du côté de la pédiatrie, on assiste à l’extension des infrastructures d’accueil, permettant à ce service d’accueillir, en moyenne, plus de 150 patients par jour.
Viennent, ensuite, les équipements. Outre les matériels de réanimation de dernière génération, l’hôpital Gabriel Touré dispose de deux numériseurs en Radiologie.
Ils permettent aux cardiologues de disposer d’images de meilleure qualité.
Aussi, l’hôpital s’est doté de nouveaux équipements pour le traitement du cancer, d’un équipement de Cardiochirurgie et d’un laboratoire de grand standing.
Enfin, la formation du personnel. Surtout, dans le domaine des nouvelles technologies de la santé. Plus d’une cinquantaine de cadres et d’agents ont été formés au cours de ces trois dernières années. Au Mali, comme à l’extérieur de notre pays.
Des perspectives prometteuses
D’autres équipements sont attendus à l’hôpital Gabriel Touré dans les mois à venir. Certains sont en cours d’installation. Notamment, la construction d’un laboratoire pharmaceutique et d’un autre pavillon, doté cette fois –ci de 25 lits de réanimation et d’un service de radiologie numérisé.
Autres équipements attendus : une unité de production d’oxygène et de traitement des eaux usées et la rénovation des équipements de la morgue. S’y ajoute un groupe électrogène de 500 KVA, permettant de pallier aux coupures d’électricité. Les travaux du service ORL sont terminés. Ou presque. Ceux du réfectoire de l’hôpital, aussi.
Autant de perspectives, qui ont permis à l’hôpital Gabriel Touré de se classer dans le peleton de tête des hôpitaux ouest –africains les plus modernes.
Oumar Babi

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