Hôpital Gabriel Touré : Un chargé de missions pris à partie par un syndicat

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Chu Gabriel Toure
CHU-GABRIEL-TOURE

Journaliste, chargé de communication du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, notre confrère Markatié Daou aurait été violemment rudoyé s’il avait répondu aux invectives à lui lancées par un badaud instrumentalisé par le comité syndical de l’hôpital Gabriel Touré. C’était lors d’une assemblée générale d’informations tenue le mercredi 12 février 2014 sous le hangar de l’hôpital par ledit comité syndical.

Le mercredi 12 février, lors de la pause, une assemblée générale publique organisée par le comité syndical de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille du CHU Gabriel Touré a réuni une foule de curieux, des travailleurs de l’hôpital, des journalistes. En cette occasion, notre confrère Markatié Daou s’était rendu à cette assemblée générale à laquelle il a l’habitude d’être invité par le syndicat, en tant que journaliste, depuis 4 ans.

Mais cette fois-ci, notre confrère n’était manifestement pas le bienvenu à l’AG d’information relative à un préavis de grève. La raison en est simple : il travaille au cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.

Arrivé sur les lieux, M. Daou a occupé une place là où il y en avait. Il n’en fallait pas plus pour créer une réaction épidermique des conférenciers du jour. Comme une traînée de poudre, sa présence fait le tour du hangar altérant le ton des discours. Piques, flèches, invectives et menaces ont foisonné de toutes parts. “On sait que des émissaires du cabinet, des agents secrets… sont parmi nous…”, reprenaient tour à tour les différents orateurs.
Quelques minutes avant, un badaud lui avait été envoyé avec une liste de présence sur laquelle il était discourtoisement menacé de s’inscrire sous peine de se voir congédier de l’AG. Avec le sang-froid qu’on lui reconnait, notre confrère soulignera qu’il n’est pas un quidam. Il s’est même présenté sous ses différentes casquettes : journalistes d’abord et journaliste en fonction au cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.
Cette présentation n’a pas suffi à calmer les ardeurs de son vis-à-vis visiblement décidé à en découdre avec lui. Le badaud du nom de Mohamed Kéita (employé comme aide-électricien à Gabriel dans des conditions que nous nous gardons d’égrener ici) était loin de revenir à de meilleurs sentiments.

Pis, son obstination amusait ses commanditaires du comité syndical de la santé et de la promotion de la famille du CHU Gabriel Touré. D’un discours à un autre ces derniers présentaient à demi-mots notre confrère comme un “espion du ministre” quand bien même il n’avait pas porté une cagoule pour venir à cette AG.

Avant que les 76 participants de l’AG ne se dispersent, Markatié Daou a rejoint la tribune avec une main amicale posée sur l’épaule de son agresseur à qui il a fait comprendre que le Mali et les Maliens n’ont pas besoin de violence pour résoudre des problèmes.

Ce qui fut une seconde AG après l’AG du syndicat. Notre confrère a regretté d’avoir été présenté comme indésirable. Il a fait comprendre par le badaud et ses commanditaires qu’il fut un journaliste fidèle aux différentes activités du CHU Gabriel Touré ; à savoir : les sit-in, assemblées générales, conseils d’administration du CHU Gabriel Touré.
L’hôpital Gabriel Touré a été l’un des endroits où sa nomination au poste de chargé de communication au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique avait été acclamée. Mais à ce jour comment comprendre les agissements des responsables syndicaux à l’endroit de celui qui est chargé de la communication de leur département ? Heureusement qu’après cette agression, de nombreuses personnes (principalement les femmes de l’hôpital Gabriel Touré connaissant bien notre confrère, chargé de communication) se sont confondues en excuses. Les plus prolixes n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de la victime du jour.

Mais qu’est-ce qui avait donc provoqué une si soudaine haine injustifiée contre notre confrère ?

Ce qui est sûr à travers ces genres de comportement, le comité syndical dirigé par l’ancien chef de service du laboratoire et de la pharmacie, Loséni Bengaly, muté à un autre service du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, s’illustre mal.

Le nommé Bengaly et ses camarades syndicalistes veulent la voir annuler par une grève de 48 h à partir du jeudi et vendredi prochain. Dans cette aventure, ils veulent manipuler d’abord  les travailleurs de Gabriel Touré pour réussir à en faire autant dans les autres structures publiques de santé.

Un combat que beaucoup de travailleurs considèrent comme une lutte d’intérêt personnel et de clan.

Youssouf Coulibaly

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