C”est dans un contexte nouveau que l”hôpital du Point G a tenu mardi dernier, dans ses locaux, la 24è session de son conseil d”administration.
C”est le nouveau président du conseil, Bibi Diawara, élu pour trois ans qui a présidé les travaux de la session conformément aux dispositions de la loi hospitalière, qui veut que la tutelle du conseil d”administration ne soit plus assurée par le département de la Santé.
Les travaux de cette session qui se sont déroulés en présence du directeur général de l”établissement hospitalier, le médecin colonel Charles Fau, ont porté sur l”adoption du compte rendu de la 2è session extraordinaire, le point d”exécution des recommandations de la précédente session, les rapports médical et financier ainsi que le projet de budget 2007.
L”établissement qui a tenu cette 24è session dans la foulée de la célébration de son centenaire, est engagé dans un processus d”amélioration de la qualité des soins. Sous l”impulsion du ministère de la Santé et de la direction générale de l”établissement, de gros efforts sont accomplis dans ce sens.
Du rapport médical présenté par Charles Fau, l”on retient qu”au cours de l”exercice passé, l”hôpital a enregistré globalement 43 102 consultations sur une prévision de 48 005 (soit un taux de réalisation de 90%). Depuis la décision politique d”accorder la gratuité de la césarienne à toutes les parturientes, la pratique est en accroissement. L”hôpital du Point G n”a pas échappé à cette évolution et l”établissement a effectué 525 césariennes en 2006.
Les consultations dans les services de médecine et spécialités médicales, de chirurgie et spécialités chirurgicales, ont franchi la barre des 90%. Un chiffre qui atteste de la forte sollicitation des services du Point G et de l”intensité des activités médicales pour la période 2006.
En ce qui concerne les hospitalisations, le directeur général du Point G a souligné une amélioration des prévisions pour certains services. Les recettes des seules hospitalisations de 2006 se chiffrent à plus de 59 millions. Par contre les prévisions des activités du plateau technique, ont été ou surestimées ou sous-estimées. On note cependant des taux de réalisation appréciables pour la fibroscopie, l”échographie en cardiologie B et l”acte chirurgical en gynécologie-obsétrique.
Au rapport médical bien étoffé, a fait écho le rapport financier présenté par Mamady Sissoko, le directeur général adjoint de l”hôpital. Le document indique que le budget 2006 était équilibré en recettes et en dépenses à plus de 3,5 milliards de Fcfa. Ce budget a été réalisé à plus de 96%.
Les dépenses prévues au budget se concentraient en grande partie sur les charges de personnel, de fonctionnement, les investissements, les études et recherches.
Pour l”exercice en cours, celui du centenaire, l”hôpital du Point G programme un budget d”environ 4,2 milliards de Fcfa. Ce montant intègre la subvention de l”État qui représente plus de 79% du total (85% en 2006), les recettes propres de l”hôpital et l”appui des partenaires qui l”accompagnent.
Pour 2007, le Point G voit grand. Il inscrit ses actions dans le cadre de la consolidation des acquis conformément aux orientations du Programme de développement sanitaire et social (Prodess). Ainsi des efforts continus vont être déployés dans le sens de l”amélioration de la qualité par la formation, la construction d”un nouveau service de maladies infectieuses, la rénovation des services de néphrologie et psychiatrie et l”acquisition d”équipements médico-techniques.
Le président du conseil d”administration, Bibi Diawara, a remercié les administrateurs avant de solliciter leur accompagnement pour la réussite de son mandat et la bonne marche de l”hôpital.
B. DOUMBIA
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