Hôpital du Mali : Le Projet d’établissement au menu du 1er CA extraordinaire

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Les administrateurs de l’Hôpital du Mali étaient réunion pour leur 1er Conseil d’administration extraordinaire le 17 janvier dernier à l’Hôtel Tin Buktu. Un seul point à l’Ordre du jour: le projet d’établissement de la structure 2014 – 2018.

 

 

C’est sous l’autorité du PCA, le Dr Bassidiki Traoré, qui avait à ses côtés au présidium le Dg de l’hôpital, le Dr Mamadou A. Kane et son Adjoint, Ousmane Attaher que les travaux ont débuté.

 

 

Après un hommage à la défunte épouse du Dr Kane, disparue il y a tout juste un mois, le Président du Conseil d’Administration a procédé à la vérification des mandats et des procurations. Le quorum étant atteint, les travaux pouvaient effectivement commencer.

 

 

Au menu, l’analyse et l’amélioration d’un important document rédigé de manière participative, le personnel ayant été consulté, avec l’aide d’une consultante, le Projet d’établissement hospitalier pour la période 2014 – 2018. Ce projet a pour objectif prioritaire de «créer, maintenir et améliorer la qualité des prestations de l’Hôpital du Mali», dira le Dr Kane dans son allocution liminaire, avant d’inviter les Administrateurs à l’analyser objectivement et franchement.

 

 

Rappelons que selon le ministère français de la santé «le projet d’établissement est la démarche globale d’un établissement hospitalier qui vise à mobiliser ses ressources, dans un sens partagé et connu de tous, afin d’amener l’hôpital à mieux remplir ses missions. Il s’appuie sur des choix d’objectifs et d’actions, visant à orienter de manière déterminante et pour le moyen terme, les activités et le fonctionnement de l’établissement. Il débouche sur la mise en œuvre cohérente et programmée d’actions devant améliorer la performance de l’établissement, en relation avec l’environnement et le reste du système de soins».

 

 

Le Projet d’établissement hospitalier de l’Hôpital du Mali pour la période 2014 – 2018 prend donc en compte les opinions des usagers et du personnel, en accord avec les orientations nationales en matière de santé et les contraintes qui s’imposent au secteur. Il a été rédigé après l’analyse d’un rapport d’enquête d’opinion des usagers; un état des lieux; un projet médical; un projet d’accueil, de soins infirmiers et obstétricaux; un projet de gestion et de soutien; un projet de services et un rapport d’étude de faisabilité, mais ne pouvait être adopté comme tel qu’après la validation des documents par le Conseil d’Administration.

 

 

Selon les usagers, les choses à revoir étaient certaines pratiques néfastes, comme la négligence du personnel à l’égard des patients; l’environnement malsain; la longue attente des malades avant consultation; le coût élevé de certains services et le comportement discriminatoire du personnel à l’égard de certains malades, entre autres.

 

 

Au niveau gestion de l’Hôpital du Mali, les défis concernent la gestion des équipements et matériels; des ressources humaines; la gestion financière; celle des paiements des patients; la gestion des ordures et des déchets biomédicaux et la sécurisation des locaux. Les besoins n’ont pas été oubliés, tant en matière de matériel et d’équipements que de ressources humaines.

 

 

Au final, le document adopté après amendements par les Administrateurs prend en compte tous ces aspects et remplit sa fonction première, identifier et planifier les actions et les investissements nécessaires pour améliorer la qualité des prestations de l’Hôpital du Mali pour réaliser la performance souhaitée. Signalons que le management de la qualité y est intégré.

Ramata Diaouré

 

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 Coopération hospitalière Mali – France : Un changement d’échelle à l’horizon

 

Du 14 au 16 janvier 2014, le Centre International de Conférences de Bamako a abrité une importante rencontre, les Journées Hospitalières, qui a regroupé plus de 170 experts, autour de la coopération hospitalière entre le Mali et la France. A l’issue des travaux, chacun a convenu de la nécessité d’un changement d’échelle dans cette relation déjà ancienne, pour mieux faire face aux défis actuels.

 

 

Comme le rappellent les termes de référence de la rencontre «depuis de longs mois, les activités n’ont pu être menées comme souhaitées par les partenaires maliens et français, du fait d’une situation intérieure au Mali particulièrement difficile. Mais la conférence de Bruxelles a montré l’engagement du Mali dans une politique de redressement et le très net soutien de la France et d’autres partenaires à ses côtés».

 

 

C’est pourquoi cette rencontre s’est donné pour objectifs de faire le point de la coopération hospitalière, d’identifier les points forts et les difficultés de sa mise en œuvre dans une perspective de mutualisation et de partage d’expertise et d’expériences, de réfléchir à une stratégie de coopération pour la période 2014 – 2017 en conformité avec les orientations du Plan décennal de développement sanitaire et social (PDDSS) et d’établir un schéma coordonné de développement des hôpitaux du Mali, site par site, pour une meilleure coordination des partenariats, qu’ils soient au niveau Etat ou dans le cadre de la coopération décentralisée.

 

 

Au début des travaux, entre autres résultats attendus, on pouvait noter l’établissement d’un bilan des activités de coopération hospitalière, la formulation d’orientations stratégiques et activités prévisionnelles dès cette année, la réflexion autour des recommandations pour aboutir à une meilleure planification, mieux coordonnée, des partenariats hospitaliers et la rédaction d’un document-cadre.

 

 

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Ousmane Koné, et l’Ambassadeur de France au Mali, Gilles Huberson, ont  co-présidé ensemble l’ouverture de ces journées, avec à leur côtés le Président de la Fédération Hospitalière de France, Pascal Gersel et le représentant des Etablissements publics hospitaliers du Mali, le Dr. Boubacar Diallo.

 

 

A titre d’exemple de la qualité et de l’ancienneté du partenariat qui lie la France et le Mali en matière de coopération hospitalière, rappelons les relations qui existent entre l’hôpital de Marseille et le CHU Gabriel Touré de Bamako, celui d’Angers et le CHU du Point G ou l’hôpital d’Angoulême et celui de Ségou. Nous reviendrons sur les présentations des experts et les conclusions de ces journées dans une prochaine parution.

Ramata Diaouré

 

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1 commentaire

  1. Slt arrete les grands discours mes collegues, le rang longs que les malades subissent avant de vous atteidnre agrave leur maladies les guiches exige prener des jeunes et emplois les il faut faire une queuie de 01h45mn pour voir le medecin apres et en plus dans votre salle d’attente on fait 2h00 assis et sa trouve kon a mal imagine fait circuler les malades vite cher medecins merci de votre comprehenssion ?

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