Hôpital de Kati : Le médecin Cubain arrache une vie à la … Mort

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En effet, arrivé dans un état de Coma profond suite à un accident de la circulation, le jeune Oumar Coulibaly résidant chez ses parents au quartier Hypodrome souffrait pendant plus de 40 jours d’une sèvère contusion cérébrale avec quatre fractures du crâne linéale et d’une fracture du tibia gauche.

Et, ni les membres de sa famille, ni le personnel médical de l’hôpital de Kati ne croyaient à une possibilité de suivie du gamin qui avait d’abord été hospitalisé pendant 3 jours à l’hôpital Gabriel Touré. C’était en Août dernier.

C’était aussi, (heureusement) sans compter avec les compétences du docteur Cubain Yanet Jimenez Prieto et du Dr malien Mamadou Coulibaly.

Après des journées interminables d’interventions chirurgicales des plus délicates les deux médecins ont finalement ramené le jeune patient à un Coma vigil (possibilité donc de demeurer en vie) et sans infections.

Une étape déterminante, une victoire contre la mort venait ainsi d’être franchie pour faire place à celle de la réhabilitation neurologique du petit "revenant".

Un petit Coulibaly qui, de nos jours, crache sur la mort en attendant d’être complètement à point et qui sait, prétendre un de ces jours, devenir président de la République.

En attendant, il garde certainement dans sa mémoire retrouvée l’image d’une dame, Mme Yanet médecin Cubain au Mali.

Ces cubains qui défient la mort

Ils sont au nombre de 124 médecins (toutes spécialités confondues), infirmiers et autres spécialistes de la Santé qui œuvrent, en silence, aux côtés des nôtres, afin de sauver des vies humaines sur l’ensemble du territoire malien.

 De Kayes à Kidal en passant par toutes les autres régions du Mali, il y est, ce personnel sanitaire cubain.

Objectif de sa présence : apporter son expérience, son savoir faire (dans le cadre de la médecine) au peuple malien et renforcer par cet élan, les rapports historiques de fraternité et de solidarité entre Cuba et le Mali.

Certes, la coopération (Cubano-Malienne) dans le domaine de la médecine est très vielle, mais, elle n’aura jamais été aussi dense et fructueuse qu’à partir de 1998.

Et, d’année en année, elle a été boostée, au point d’atteindre de nos jours, une étape exceptionnelle. Pour le bonheur de nos populations.

En effet, depuis, ce sont plus d’une centaine de spécialistes Cubains qui apportent à nos populations (et dans des localités les plus reculées) leur assistance.

Adeptes inconditionnels du serment d’Hypocrate, désintéressés et ayant comme seul objectif de satisfaire leur passion pour l’humanitaire, ils (hommes et femmes) sont, partout au Mali… A Koro, Yorosso, Nianfounké, Goudam, Ansongo etc…

Spécialistes en général, en médecine… générale intégrale.

Cela, parce que, selon le Dr Wilfredo Lorenzo Filipe (chef de la brigade des médecins Cubains au Mali), "nous entendons par médecin général intégral, des hommes et des femmes capables de faire face avec professionnalisme, des cas de pédiatrie, de ginycologie, de dermatologie et tant d’autres… Et, au Mali, il y a beaucoup de sollicitations dans ces domaines."

En plus, ajoutera le Dr Wilfredo, (avec l’humilité qui caractérise le cubain en général), "nous pensons aussi être d’un grand apport dans certains domaines comme l’ORL [NDLR : Oto-Richno-Larygonogie], (la neurochirurgie, la chirurgie pédiatrique cardiologie, épidémiologie, médecine clinique, thérapie intensive, anesthésie, etc…) qui s’effectuent actuellement avec de très bons résultats, notamment à l’hôpital Gabriel Touré et au Luxembourg où Miguel Domingo et le Dr José Castro effectuent un travail remarquable.

Par rapport à l’ORL par exemple, désormais, les cas sont traités avec succès à Kayes où, il y a malheureusement beaucoup d’accidentés, notamment des motocyclistes. Par ailleurs, nous avons des spécialistes en traumatologie comme, c’est le cas à l’hôpital de Kati où nos médecins arrivent à sauver des vies (généralement des accidentés) et même de leur" éviter de perdre l’usage de leurs pieds, bras etc…

 

Boubacar Sankaré

 

Il a seulement 13 ans, et il a fallu en rester là, s’il n’avait pas eu la chance de bénéficier d’une intervention diligente du docteur Cubain, Madame Yanet Jimenez Prieto, du docteur malien Mamadou Bengaly et des infirmiers et techniciens de la salle de Réanimation de l’hôpital de Kati.

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