Parmi les quelques rares professeurs hépatogastro-entrologue que compte notre pays, Moussa T Diarra est un exemple à plusieurs titres. Contrairement à bon nombre d’adeptes d’Hippocrate, sa disponibilité constante, sa franchise et sa courtoisie font de lui une espèce rare dans le milieu. La Gastro-entérologie et hépatologie est la partie de la médecine qui étudie les organes de la digestion, leurs fonctionnements, leurs maladies et les moyens de les soigner. Les organes de la digestion sont composés du tube digestif (œsophage, estomac, intestins) du foie et du pancréas. La gastro-entérologie concerne le tube digestif et l’hépatologie, le foie. La proctologie est une spécialité qui fait partie de la “gastro-entérologie”. Elle étudie plus particulièrement la dernière partie du tube digestif : le rectum et l’anus. Compte tenu de plusieurs facteurs, plusieurs de nos compatriotes sont confrontés à un moment donné à des problèmes à ce niveau. Pour soigner ce mal qui peut avoir des conséquences graves sur l’organisme s’il n’est pas vite pris en charge, la personne la mieux indiquée est le gastrologue. Dans ce domaine, le professeur Moussa T Diarra de l’hôpital Gabriel Touré est une référence au Mali si l’on en croit les dizaines de patients qu’il prend en charge quotidiennement. Derrière sa mine serrée, Professeur Diarra pour les intimes est un exemple de gentillesse que ses patients n’échangeront pour rien au monde. Très stricte sur les règles d’hygiène, il n’est pas adepte de la médecine du hasard. Professeur à la faculté de Médecine, il a plusieurs fois été membre du jury lors de la présentation de plusieurs thèses. Aujourd’hui, ce gastrologue de surcroit professeur est l’un des rares à répondre aux appels des patients à n’importe quelle heure. Dans la philosophie du professeur Diarra, la vie est un cycle que personne ne peut changer. Conscient de cela, il a décidé de faire de la franchise son cheval de bataille.
Selon l’un de ses patients que nous avons rencontré dans le hall d’attente du professeur, si tous les médecins étaient disponibles et ouvert comme lui, les patients n’allaient pas souffrir.
Lamine Diallo