Haut Conseil National de Lutte Contre le Sida : Le Secrétaire exécutif demande une réponse de souveraineté

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En prélude aux festivités marquant la 25e édition de la Journée mondiale de la lutte contre le sida et du mois de décembre consacrée à la lutte contre cette maladie, le Secrétariat Exécutif du Haut conseil national de lutte contre le sida (Hcnls) a animé une conférence de presse, le mercredi 28 novembre 2012, pour édifier les hommes de média et les populations sur les activités programmées au mois de décembre.

La cérémonie était placée sous la houlette du Secrétaire exécutif du Hcnls, Malick Sène. On notait également la présence de la représentante de l’Onusida, Dr Yamina Chakkr.

Dans son introduction liminaire, le premier responsable en charge de la lutte contre le sida, Malick Sène, fera savoir que malgré la crise actuelle qui frappe notre pays, l’instance de coordination et de mobilisation de ressources qu’est le Secrétariat travaille jours et nuits pour lutter contre cette pandémie du Vih et du Sida et maintenir les résultats remarquables que notre pays a durement obtenus.

«Le Mali est l’un des pionniers dans la lutte contre le sida en Afrique, par rapport à nos remarquables résultats en termes de nombre de patients pris en charge, de sites de dépistage créés et de sites de prévention de la transmission mère-enfant mis en place. Nous sommes 3 e dans la lutte contre le Vih et le sida en Afrique, après la Namibie et le Botswana. Le taux de séroprévalence au Mali est de 1,3% selon l’Edsm de 2006 contre 1,7% en 2001.

Selon lui, l’épidémie est de type généralisée, avec certes une prévalence faible au sein de la population générale, mais particulièrement élevée dans certains groupes à haut risque: les travailleuses de sexe (24,2%), les Hsh (17%), les populations carcérales (2,5%), les vendeuses ambulantes, les routiers, a-t-il souligné.

Il dira par ailleurs que les femmes et les jeunes sont plus touchés et les populations de certaines zones sont plus exposées, notamment les zones minières, l’Office du Niger, la zone de la Cmdt, les villes carrefours routiers et fluviaux (Ségou, Mopti, Sikasso, Koutiala) et les corridors de la migration vers l’Europe et probablement avec la crise, les zones de cantonnement comme les casernes, les camps de déplacés et les écoles, etc.

Notons que le président par intérim, Dioncounda Traoré, procèdera le samedi 1er décembre prochain au lancement des activités au Cicb.

Destin GNIMADI

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