La journée mondiale de lutte contre le sida étant prévue pour fin novembre, le Secrétariat Exécutif du Haut Conseil de Lutte Contre le Sida (HCNLS) a jugé opportun d’informer le public malien sur ses activités dans le cadre de cette journée. C’était le lundi dernier 14 novembre 2011 à la maison de presse de Bamako.
Sous l’égide du Secrétaire Général M. Malick SENE, la conférence a enregistré la présence des responsables du Secrétariat Exécutif, les membres du HCNLS, du groupe Pivot, de la cellule Sectorielle de lutte contre le sida (CSLCS), la presse et les citoyens anonymes. M. Malick SENE, après les salutations d’usages et les mots de bienvenue, a souligné l’importance du rôle des hommes de presse dans la diffusion de l’information, dans son analyse et son appréciation.
A l’ordre du jour, l’information du public malien sur les activités menées. Il s’agit des informations ayant trait aux résultats des activités, les défis et les perspectives d’avenir.
Il a été exposé à travers quelques diapositives, leurs structures, leurs mécanismes de fonctionnement et les résultats.
M. SENE affirme que l’accord de subvention a exigé du Secrétariat Exécutif (SE) du HCLCS d’obtenir 14 objectifs précis dans les délais. Ces résultats sont consignés dans un cadre de performance qui permet de juger la performance du pays. Sur les 14 objectifs, 11 sont atteints ou ont dépassé les 100%. Les trois autres ont dépassé les 85% ;
Le Mali a été soumis à un exercice d’audit de la qualité des données faisant de lui le premier pays africain soumis à un tel exercice commandité par le Fonds Mondial et réalisé par un cabinet américain et de renommée mondiale. Le Mali a été évalué à 93% et salué par le Fonds Mondial au point de la considérer comme " un modèle ".
Il faut noter que le Mali a été classé dans le peloton de tête du hit-parade de la lutte contre le sida en Afrique. Cela est du en grande partie au soutien de ses partenaires, dont le Fonds Mondial est en tête de liste. Cependant, il a été beaucoup question de problème de gestion de fonds alloués pour lutter contre le sida et d’autres fléaux qui affectent la santé des Maliens.
Pour le Secrétaire Général, il convient de retenir que les fonds ne sont pas perdus pour le Mali, les offres de service continueront à être disponibles pour les populations et les malades seront soignés.
Il termine par remercier tous les partenaires techniques et financiers.
Mamadou BALLO
Stagiaire
