Deux syndicats ont débrayé lundi. En dépit des garanties données par le second, celui de la santé, le service minimum n’est pas assuré, forçant les malades à rebrousser chemin.
Après un temps d’accalmie, la section syndicale de la justice a choisi les perturbations. En effet, elle a déclenché le mouvement lundi en guise de protestation contre les lenteurs observées dans la conclusion des travaux de la commission de conciliation mise en place suite au lancement de préavis de grève. Le syndicat a cru fermement qu’elle lui fait tourner en bourrique. De concession en concession, il est en passe de toucher le fond de la compromission. Plusieurs fois, il a avalé des couleuvres, cinq ans durant, en levant in extremis le mot d’ordre de grève. Pis, son secrétaire général Issa Sékou Sidibé a regretté que les documents ayant été élaborés pour le projet de décret concernant l’octroi de l’indemnité de participation à la judicature en faveur des travailleurs du secteur de la justice a été purement et simplement rejeté par le ministre des Finances.
Les membres du Syndicat se sont réservé l’exercice de leur droit de cesser collectivement le travail. Autrement d’aller en grève de cinq jours reconductible, allant du 27 février au 3 mars 2023, sur toute l’étendue du territoire national.
Seuls les internes accessibles
Ils ne sont pas seuls à débrayer. Coup de sang aussi du Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille de l’hôpital Gabriel Touré qui observe depuis lundi dernier une grève illimitée en réponse à la vétusté du plateau technique. A écouter ses responsables « impossible de travailler avec les équipements actuels. »Une grève dans la santé, les revendications sont peut-être légitimes, mais plutôt la méthode. Des agents qui ne travaillent pas , ce sont des malades qui ne sont pas pris en charge, des consultations qui n’ont pas lieu, et des soins non délivrés, des morts. Un service minimum est donc indispensable. Le Syndicat y a pensé. « Le service minimum » , une garantie donnée , mais pas respectée selon les usagers obligés de regagner leur domicile, faute de prise en charge adéquate. Seuls les internes sont accessibles.
L’interne en médecine est un étudiant de troisième cycle des études médicales (après la sixième année) qui exerce à l’hôpital ou, parfois, en cabinet ou en clinique, sous la responsabilité d’un médecin senior. Sa formation dure entre 3 et 5 ans. Il peut prodiguer des soins médicaux, pratiquer des interventions chirurgicales, travailler en laboratoire ou dans un service de radiologie. Il est placé sous la responsabilité du chef de service et il doit rendre compte de tous ses actes à un médecin senior référent.
Fani
Bonjour
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