Grève dans les secteurs sociaux : Le mot d’ordre est bien suivi

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« Hôpitaux déserts ». Ne vous méprenez pas, ce n’est pas le titre d’un long métrage hollywoodien mais bien la triste réalité qu’on pouvait constater, hier, au niveau des Centres hospitaliers universitaires (CHU) du Point G et de Gabriel Touré. Au niveau des autres CHU, la situation était similaire ou presque.

La morose ambiante dans les établissements hospitaliers est le résultat de la grève, déclenchée depuis 3 jours, par le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF). Il convient de préciser que le Syndicat national des cadres médicaux (SYNACAM) que nous avons associé par erreur au mouvement (voir L’Essor du mardi dernier), n’est pas concerné par cette grève de 5 jours.

Dans les différents établissements sanitaires, les services du développement social et de promotion de la femme, le mot d’ordre a été largement suivi. Il suffisait de faire un tour dans les structures concernées pour s’en convaincre.

Au passage, hier, de notre équipe de reportage à l’hôpital du Point G, le désarroi des accompagnateurs des malades hospitalisés au service de médecine interne, était perceptible. Ils exprimaient leur amertume à qui voulait l’entendre sur cette cessation de travail des blouses blanches qui, selon eux, risque d’avoir des conséquences graves.

Au niveau du service d’imagerie médicale, un praticien hospitalier assis sur le banc, devant l’unité, se tournait les pouces. Il n’y avait pas ou presque le moindre patient visible à ce niveau. Dans les autres services de cet établissement hospitalier, le même constat s’imposait aux visiteurs. Mais des dispositions pratiques étaient prises par l’administration hospitalière pour assurer le service minimum et la garde.

Le directeur général de l’établissement, le Pr Idy Cissé, a d’abord exigé un ordre de mission avant d’accepter de nous recevoir. Mais il s’est par la suite prêté à nos questions tout en expliquant que son exigence n’avait d’autre but que le respect des règles et principes de fonctionnement de l’administration publique. Le patron de l’hôpital du Point G a reconnu que la grève est un droit constitutionnel tout comme le droit à la santé. « J’ai l’obligation, en tant que responsable, d’assurer la continuité du service public et de veiller à ce qu’il se passe dans les règles prescrites », nous a-t-il confié. Le Pr Cissé a également tenu à préciser qu’il a rappelé, dans une correspondance adressée aux différents syndicats de son établissement, que le service minimum est différent de la garde.

Au CHU Gabriel Touré, il régnait un calme plat. D’ordinaire, cet établissement très sollicité par les Bamakois du fait de sa position géographique mais aussi de certaines spécialités qui s’y trouvent, est une véritable fourmilière. Au bureau d’entrée qui grouille de monde habituellement, quelques usagers étaient à l’attente. Les chefs de services et les surveillants étaient présents. De même que les équipes de garde.

Le Service d’accueil des urgences (SAU) fonctionnait normalement. Le directeur général adjoint de l’établissement, Tidiane Sylla a souligné qu’il craignait que cette unité soit débordée, mais tel n’est pas le cas pour l’instant. Il a aussi expliqué qu’il n’y a pas eu de problèmes majeurs à gérer pendant ces trois jours d’arrêt de travail des médecins. Mais les interventions chirurgicales, prévues pendant la semaine de grève, vont être reportées. Ce qui représente aussi un souci psychologique pour certains malades, a relevé le directeur général adjoint.

Un silence inhabituel régnait au Centre hospitalier universitaire d’odontostomatologie. Des vigiles étaient postés à l’entrée, et devisaient avec quelques agents.

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3 COMMENTAIRES

  1. ce cisse est un vrai escroc qui passe son temps a diffamer les gens maintenant qu il a eu cette place il a fermer sa grande gueule de pourriture de merdre je parle en connaissance de cause on l attend au tournant batarader

  2. il ne peut pas dire qu il y a probleme il ne peut que mentir peut t il dire la meme chose devant les malades etre journaliste c aller a la source c pas le cas au mali

  3. monsieur la ou vous etes a cote c les subalternes qui font le gros du travail quand aux cadres ils sont ds les cliniques ou en affaire je m y connais tre bien car je suis ds le milieu aller demander au malades tout est paralyse

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