Grève générale dans l’ensemble des structures sanitaires du Mali : Les agents en colère décrètent un débrayage de 48 heures à partir de ce lundi

1

Suite à l’échec des négociations entre le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille et le ministère de la santé, l’ensemble des structures sanitaires du Mali déclenche une grève de 48 heures à partir de ce  lundi 8 juillet, pour protester contre la remise en cause par le gouvernement de certains de leurs acquis. En tout cas le ministre de la Santé Zoumana Makadji a du pain sur la planche car les agents sont décidés à aller jusqu’au bout pour la satisfaction de leurs doléances.

Assemblée générale du syndicat de la santé (photo archives)
Assemblée générale du syndicat de la santé (photo archives)

Le Syndicat national de la santé  de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) entame une grève de 48 heures à partir de ce lundi 8 juillet. Cette grève intervient après l’échec des négociations avec le département de la Santé. Ce débrayage  risque de peser lourd sur les malades qui n’ont rien fait pour mériter ce sort.

 

Les revendications portent  essentiellement sur l’adoption et l’application d’un chronogramme de discussions autour des résolutions du 12e congrès du syndicat, le respect de l’esprit d’attribution de ristournes et autres primes de motivation et leur extension à l’ensemble des structures socio-sanitaires génératrices de revenus. S’y ajoutent la mise en œuvre immédiate des différents engagements pris par les autorités dans les procès verbaux de la conciliation des structures relevant du SNS-AS-PF, de même que le respect strict des critères de sélection et des propositions de la commission pour le choix des agents pour le pèlerinage.

 

 

Ce n’est pas tout, les blouses blanches et les agents de l’action sociale, exigent la satisfaction sans délai de la mise en œuvre intégrale de la convention hospito-universitaire et son respect selon les spécificités des missions assignées au CHU conformément à la pratique internationale y compris dans la sous région africaine. Ils disent avoir constaté le refus manifeste des autorités de respecter leur engagement d’intégrer à la fonction publique les contractuels payés sur ressources propres des structures socio-sanitaires et le blocage dans le reclassement et la régularisation administrative des contractuels de l’Etat.
Ramata TEMBELY

Commentaires via Facebook :

Comments are closed.