Usé par une situation insupportable d’insuffisance des mesures de protection contre le covid-19, les prélèvements sur les salaires, la lenteur observée dans la publication du résultat des recrutements des attachés et chargés de recherche dans les hôpitaux et la non intégration des contractuels dans la fonction publique et depuis 2018 – 2019, le personnel des hôpitaux Gabriel Touré et du Point G observent depuis lundi une grève de quatre jours en signe de protestation.
Le personnel n’a pas l’impression que sa souffrance est entendue. On a fait sans cesse du rafistolage. Grève à répétition, les hôpitaux sont à bout. « Le plan de formation et de carrière des agents de santé doit être révisé car il n’est plus adapté à la réalité du domaine ».
Les personnes en blouse blanche sont les grands absents. Les malades n’ont pas caché leur désarroi. A l’inquiétude se mêle le désespoir sur les visages des personnes venues assister leurs malades. « Qu’il mette de l’eau dans leur vin et revienne soigner les malades », un appel du pied lancé par un accompagnateur contraint de rebrousser chemin avec son père souffrant. Pourtant les agents de santé ont prévenu qu’ils assureraient le service minimum.
La Rédaction