Le ministre de la Santé, Pr. Samba Ousmane Sow, en compagnie de son collègue de la Promotion des investissements et du Secteur privé, Konimba Sidibé, a visité le Golden Life Hospital en vue de réfléchir sur les perceptives d’un partenariat pour le bonheur des Maliens.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow, à l’invitation des promoteurs, a visité le Golden Life Hospital (GLH) ce vendredi 16 juin 2017. Il était accompagné de son collègue Konimba Sidibé.
Cette visite de terrain avait deux objectifs. Le premier, dira le ministre de la Santé, “c’est pour explorer pour la première la clinique privée. Nous en avons longtemps entendu parler a. Cette fois-ci nous avons été invités officiellement. Je représente le gouvernement. Mon collègue de l’Investissement à bien voulu venir avec nous parce que nous pensons qu’en l’état actuel des choses il s’agit d’abord d’un grand investissement. Ce n’est pas le seul département de la Santé qui va discuter de ça. Avant la Santé et l’OMS, il faudrait vraiment que les investisseurs soient informés. Et que le département clé le ministère en charge des Investissements soit informé pour dire ce qu’il y a lieu de faire pour le moment”.
“Nous sommes très honorés d’être là cet après-midi pour constater un investissement de cette taille. Il s’agit d’un investissement très important, unique en son genre dans notre pays. Nous saluons l’effort, nous remercions les investisseurs d’avoir eu confiance en notre pays. Beaucoup se posent des questions en venant chez nous. Nous n’arrêtons pas de leur dire que le Mali est une très bonne destination en matière d’investissement”, a ajouté le ministre Sidibé.
Selon les explications du représentant de GLH, le nouvel hôpital assure plus de dix spécialités dont la cardiologie, la chirurgie générale, l’IRM, le scanner. Des bâtiments en carcasses ont étés restaurés. Ils y ont apporté une touche moderne. GLH est un véritable site. Il dispose d’un réservoir de 100 tonnes d’eau minérale qui passent dans tout l’établissement.
Pour le suivi des patients, GLH dispose d’un système qui met à la disposition de chaque client une carte magnétique. Sur la carte est mentionnée le nom et le prénom, ainsi que le numéro attribué. Tout ceci grâce à un service informatique performant.
Le service s’occupe de tout ce qui est caméra de surveillance, le système d’alarme en cas d’incendie. En cas de sinistre, les portes s’ouvrent automatiquement et les ascenseurs reviennent à l’étage principal. Ils disposent à peu près de 70 caméras de surveillance sur l’intérieur et l’extérieur.
L’établissement, réalisé pour une enveloppe de plus de 15 millions de dollars, compte également des d’oncologie, de cancérologie, d’angiographie, d’endoscopie, d’échographie, de mammographie et des urgences. La structure englobe aussi des laboratoires avec une machine biochimie qui peut effectuer 600 prélèvements par heure et un service de radiologie doté d’un scanner, une maternité, un service néonatal de quelque 44 lits d’hospitalisation.
Dans les salles d’accouchements on peut voir des chaises modifiables. Avec la possibilité de les mettre en position assise ou position gynécologique selon le bon vouloir de la femme enceinte. A l’intérieur des chambres, la pression est plus grande que la pression atmosphérique normale. L’air sort mais n’y entre pas.
Le service néonatal dispose de quatorze couveuses équipées en alarmes, moniteurs, lampes… Une sortie de secours est disponible à tous les étages.
Satisfait de l’ossature de l’hôpital, les deux ministres ont espéré trouver un accord qui profitera aussi bien aux Maliens qu’aux promoteurs. “Aux termes de cette visite, on verra les meilleures façons possibles, dans la plus grande transparence et avec la plus grande légalité bien sûr sous le couvert des plus hautes autorités de ce pays voir comment on peut déclencher une vraie collaboration dans l’intérêt supérieur du peuple malien. Pour que cette infrastructure soit là pour le Mali et avec le Mali”.
La réussite d’un tel projet ne va pas sans un partenariat à plusieurs acteurs. Tout ceci dans l’intérêt des Maliens et des promoteurs.
Et pour M. Ibrahim, responsable de GLH, “cet hôpital contribuera à l’amélioration du secteur de la santé mais aussi au développement économique. Ce sera un véritable soulagement pour les Maliens qui voyagent le plus souvent à l’extérieur du pays pour des soins”.
GLH contribuera également à la création d’emplois, donc à diminuer le chômage dans notre pays. En effet, ils comptent recruter près de 200 personnes. “L’hôpital va embaucher 200 personnes pour un début et dans six mois nous irons jusqu’à 300 personnes. Et parmi ces personnes seules 20 seront des expatriés”.
A” J’ai vu certains Maliens qui sont recrutés ici, ou en tout cas qui sont en position d’être recrutés. Nos collègues de l’emploi et de la formation professionnelle seraient eux aussi très contents”, a conclu le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.
Hawa Sy