Déclenchée le 22 avril dernier, la grève déclenchée par les comités des CHU Gabriel Touré, Point G, l’Hôpital du Mali, l’hôpital dermatologique et le CHU Kati a été bien suivie. Les prestations ont été partout ralenties. Le service minimal a été cependant respecté.
C’est le constat qui s’est dégagé sur le terrain, après notre passage dans certains hôpitaux de la place. C’est le cas du CHU-Gabriel Touré et l’hôpital du Mali.Cette grève vise entre autres : les meilleures conditions de travail du personnel, la dotation des hôpitaux de Bamako et de Kati d’appareils adéquats en faveur de la satisfaction des besoins des malades, le rehaussement du plateau technique et l’invitation de l’administration à entamer des négociations aboutissant à l’amélioration des conditions de travail.
Les points faisant l’objet de revendications sont entre autres : le respect des engagements pris par les autorités ; la sécurité du personnel et l’amélioration des conditions d’accueil, d’hospitalisation et de soins des patients ; mettre le personnel bi-appartenant dans ses droits ; la proclamation des résultats des concours de recrutement des attachés et chargés de recherche organisés en 2018 et 2019 ; l’avènement d’une bonne gouvernance hospitalière ; le rehaussement des plateaux techniques défaillants ; le règlement du problème foncier des hôpitaux du (point G, de Gabriel Touré et de l’hôpital dermatologique ).
Cette grève des hôpitaux intervient au moment où notre pays est fortement touché par la Covid-19 avec une montée significative des nouveaux cas de contamination chaque jour.
A noter cette grève émane du Syndicat National de la Santé, de l’Action Sociale et de la Promotion de la Famille (SNS-AS-PF) et les comités des CHU Gabriel Touré, Point G, de l’Hôpital du Mali, du CHU Kati et de l’hôpital dermatologique.
Diakalia M Dembélé
