Dans le cadre de la mise en valeur des médicaments traditionnels et des plantes médicales, des spécialistes africains de la médecine traditionnelle ayant participé au forum social mondial, ont remis le 8 février dernier au ministre sénégalais de la Santé, un Mémorandum pour l’application de la Déclaration faite à Lusaka (Zambie) par l’Union Africaine (UA) sur la médecine traditionnelle.
Rappelons que ces professionnels étaient venus du Mali, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de la Mauritanie. Tous des spécialistes du Programme Plantes Médicales d’Enda Santé, de l’ONG Environnement et Développement dans le Tiers Monde.
A la lecture du document (Mémorandum), le Professeur Rokia SANOGO du Mali, porte parole du groupe, a notifié que la décennie africaine de la médecine traditionnelle et des plantes médicales se donnent comme mission commando la recherche, la gestion des plantes, la collaboration conventionnelle ou moderne et la médecine traditionnelle.
En effet, l’information et la communication auxquelles s’additionnent également la législation et la réglementation constituent aussi des pans d’une importance capitale à ne pans négliger.
A travers ce document test, les Tradipraticiens mesurent l’importance des efforts dont font preuve certains gouvernements, allusion faite cependant au Mali où un cadre juridique et réglementaire est en vigueur depuis 1994. Fort de ce constat, les acteurs ont montré du doigt au Sénégal, où l’existence d’un cadre législatif est toujours en gestation.
Pour palier à cette situation, les acteurs ont à travers leur Mémorandum proposé au Ministre, une dizaine de recommandations. Entre autres, il s’agit d’une part de la prise en compte des ressources de la médecine traditionnelle et des plantes médicale dans les politiques nationales de Santé Publique, la promotion de leur reconnaissance par le législateur et la création d’un système de protection des connaissances locales en vue d’apporter une garantie sécuritaires aux détenteurs des droits de propriété.
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S’y ajoutent, la problématique de leur introduction aux enseignements des universités et des grandes écoles, leur valorisation économique, la mise en place des points focaux au niveau de la CEDEAO et l’UA, la capitalisation et la diffusion des résultats obtenus, mais aussi la conservation, la protection des ressources de la diversité biologique et la politique de domestication des plantes médicales.
Des messages bien notés par le Directeur de Cabinet du ministre de la Santé M. Abdou Koudous NIANG. Pour l’occasion, il a rassuré aux requérants que le Sénégal ne restera pas en marge de la réalisation de ce projet phare, qui de nature contribue et contribuera à l’amélioration des santés humaines.
En outre, il a notifié que le processus de mise en place d’un cadre législatif au Sénégal est avancé. Avant d’ajouter que des plaidoyers en cours joueront un rôle capital pour accélérer son application.
Miguel (Stagiaire).
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