Formation de haut niveau sur les maladies infectieuses : Le NIH et Seattle Biomed appuient nos chercheurs

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Le second Atelier Régional de formation sur les Pathogènes Protozoaires s’est ouvert le 6 janvier dernier dans la salle de conférences de l’Université des Sciences Techniques et Technologies de Bamako, en présence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Moustapha Dicko, et de l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Mali, Mme Mary Beth Leonard.

 

 

D’une durée de deux semaines, il durera jusqu’au 17 janvier prochain et réunira 23 étudiants et chercheurs émérites du Mali, du Sénégal, du Nigeria, de la Guinée, du Ghana, du Burkina Faso, du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, sélectionnés de manière compétitive, autour des Pathogènes Protozoaires.

 

 

Les Protozoaires sont des animalcules à l’organisation la plus élémentaire, unicellulaire, avec noyau, sans chlorophylle, placés au plus bas degré de l’échelle animale, car antérieurs aux autres animaux, pluricellulaires. Ce groupe est le plus complexe des micro-organismes infectieux, avec plusieurs milliers d’espèces, parmi lesquelles seule une petite partie est  pathogène.

 

 

Au premier rang en termes d’impact de ces variétés pathogènes au Mali, une maladie très dévastatrice, le paludisme, qui est dû à un Sporozaire, le Plasmodium, et les infections amibiennes et autres pathologies liées à l’eau.

 

 

“Il est impératif de mieux comprendre ces pathogènes et leur comportement chez la femme enceinte et de transmettre ces connaissances à la prochaine génération de chercheurs, afin de réduire autant que possible le nombre de femmes victimes de ces fléaux,” a affirmé Mme Mary Beh Leonard à l’ouverture des travaux, en se félicitant de l’excellence de la coopération entre nos deux Etats en matière de recherche scientifique de haut niveau.

Il est organisé par l’Institut National de Santé des U.S.A (NIH, National Institute of Health) en collaboration avec le Centre International d’Excellence en Recherche (ICER, International Center for Excellence in Research) de l’Université des Sciences, Techniques et Technologies de Bamako (USTTB), et Seattle Biomed, la plus grande organisation indépendante à but non lucratif des USA qui se consacre exclusivement à la recherche sur les maladies infectieuses.

Ramata Diaouré

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