Financement de la santé : Les parlementaires échangent sur les voies et moyens susceptibles d’accroitre le budget alloué à la santé

0

Renforcer la connaissance des parlementaires sur l’allocution budgétaire consacrée au secteur de la santé dans le budget national du Mali,  identifier la part du budget de la santé allouée à la santé maternelle, néonatale et infantile ou à la santé de la reproduction.  Tels étaient les objectifs assignés à l’atelier d’échanges avec les parlementaires sur la problématique du budget alloué au secteur de la santé au Mali. La rencontre a été initiée  par le comité technique de la Campagne tous et chacun et la campagne ” Santé les enfants d’abord ” de World Vision.

Quel est le budget réel alloué au secteur de la santé de 2002 à 2014 dans le budget national? Quelles sont les grandes tendances dudit budget ? Quelle en est la part dédiée à la santé maternelle, néonatale et infantile ou la santé de la reproduction? Comment atteindre l’objectif de 15% issu de la  Déclaration d’Abuja de 2001?

 

C’est autant de questions importantes, entre autres, que les parlementaires membres de la Commission santé et des finances de l’Assemblée Nationale ont débattu lors de l’atelier organisé à cet effet. La rencontre s’est tenue dans la salle de conférence de la Commission santé le samedi 22 mars 2014.

 

 

Elle était présidée par le président de la Commission santé, Pr. Kalilou Ouattara. Ce dernier dans sa note a souligné que le financement de la santé est un aspect primordial de l’accès aux soins puisque la barrière financière est la plus importante pour les populations lorsqu’elles cherchent à se soigner.

 

 

Rappelons qu’au Mali, le montant des dépenses publiques de santé a plus que doublé au cours des dix dernières années ; les dépenses totales par habitant ont connu la même tendance.  Néanmoins le niveau des dépenses de santé reste faible ; elles étaient d’environ 40$ par habitant en 2011. De même la part du budget d’Etat consacré à la santé était de l’ordre de 11% en 2010.  Force est de reconnaitre que  les allocations du budget d’Etat n’atteignent ni le niveau prévu dans les cadres de dépenses à moyen terme ni celui des engagements d’Abuja (15% du budget d’Etat alloué à la santé).

 

 

Alors qu’il est reconnu par tous les acteurs que le financement de la santé est un aspect primordial de l’accès aux soins puisque la barrière financière est la plus importante pour les populations lorsqu’elles cherchent à se soigner.

Ramata TEMBELY

Commentaires via Facebook :