” Quelque soit le recul des bailleurs, nous devons faire sorte que nos malades ne soient pas en rupture de médicament ” c’est en ces termes que s’est exprimé le secrétaire général du Haut conseil national de lutte contre le VIH/Sida, Malick Sène lors de la finalisation du cadre stratégique national de lutte contre la maladie. Il s’agissait au cours de la rencontre d’engager le dialogue avec tous les acteurs ainsi que les partenaires techniques et financiers, tout en les informant de l’état d’avancement du processus de planification stratégique au Mali pour la période 2013- 2017 soit les cinq années à venir.
La rencontre qui s’est tenue au Radisson Blu Hôtel de Bamako, le mercredi dernier s’inscrit dans le cadre de l’atteinte des objectifs arrêtés lors de la réunion des Nation Unies en Juin 2011, qui porte essentiellement sur l’élimination du VIH/Sida dans les dix années à venir par l’atteinte des zéros à savoir zéro nouvelle infection, zéro décès et zéro discrimination.
Pour cette phase de finalisation, les travaux ont été repartis en deux tranches liées. Il s’agit de l’élaboration du cadre stratégique national et du cadre institutionnel qui devra assurer sa mise en œuvre l’une complétant l’autre. Selon le secrétaire exécutif du haut conseil national de lutte contre le VIH/Sida, Malick Séné, ce forum constitue une étape très importante dans la mise en œuvre du document que contiendra le cadre stratégique national. C’est pourquoi, le cadre stratégique national est parti d’une analyse de la situation fortement marquée par le contexte de crise dans lequel vit le Mali aujourd’hui. Cette analyse a été résumée en trois crises. Il s’agit de la crise socio politique que vit le pays. Cette crise du nord dira t-il ” a entraîné une destruction importante des services de santé et de plusieurs millions de médicaments et réactifs destinés au Sida comme une maladie honteuse condamnée par l’islam”. Le danger est qu’une grande partie des 600 malades sous traitement dans le nord sont perdus dans la nature et connaissent des ruptures pouvant occasionner des complications ou unie résistance pouvant entraîner le changement de ligne thérapeutique. Les viols et autres formes de violences peuvent aussi entraîner de nouvelles infections. La seconde crise est d’ordre financier, car cette période coïncide avec la fin des grands programmes de financement du secteur VIH/Sida. Le blocage du financement du Fonds mondial consécutif à des investigations dure depuis presque deux ans et le rapport n’est toujours pas déposé. Pourtant, le fonds mondial à lui seul finançait 64% des besoins dans le domaine du Sida. La troisième crise concerne la situation épidémiologique, qui reste marquée dans le reste du pays par une forte prévalence chez les groupes à risque en l’occurrence, les travailleurs du sexe, les travailleurs saisonniers, les transporteurs routiers, les vendeuses ambulantes. C’est pourquoi, le cadre stratégique national tient compte des leçons tirées du passé afin de dégager les forces et faiblesses des programmes et leur gestion. Pour sa part, la coordinatrice par intérim de l’ONUSIDA au Mali, Dr Chakkar Yamina, a laissé entendre que tous les bailleurs ne sont pas partis malgré la situation, qu’il faudra trouver une solution et ensemble avec l’ONUSIDA. ” Le Mali doit élaborer un plan stratégique d’urgence pour arriver au financement. Avec le document du cadre stratégique national, je pense que nous arriverons, à un résultat à hauteur de souhait ” a-t-elle mentionné.
Fatoumata Mah Thiam KONE
Sincèrement… je suis révolté contre les statistiques sur le Sida… on nous prend pour des kons !
Evidemment, si tous les malades du Sida meurent… faute de soin… les statistiques ne peuvent que s’améliorer … c’est évident… 🙁 🙁 🙁
Nous voyons tous les jours des jeunent maigrir et tous meurent de Sida… et on nous dit que les statistiques s’améliorent… il faudrait que Kinguiranké notre docteur savant qui connaît tout, m’explique…
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