Fièvre hémorragique à virus “Ebola” : Plus de 20.000 personnes seront infectées d’ici à Novembre 2014, si rien n’est fait pour endiguer l’épidémie

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Selon une révélation faite par l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), plus de vingt mille (20.000) personnes seront infectées par le virus “Ebola” d’ici à Novembre 2014, si rien n’est fait pour renforcer les mesures et contrôle en Afrique de l’Ouest. Selon les experts de l’Oms, au rythme actuel de propagation, le Libéria qui est le pays le plus touché, devrait compter en début novembre 2014, près de 10.000 cas d’infection ; la Guinée aura environ 6.000 cas et la Sierra Léone plus de 5.000 cas, suivant le dernier bilan de l’Oms arrêté au 18 septembre dernier. Cette fièvre hémorragique identifiée sous le virus “Ebola” a trié au moins 2.811 personnes sur 5.864 cas détectés.

En fin de semaine dernière, durant trois jours, la Sierra Léone à confiné à domicile, tous ses habitants soit environ six millions de personnes. Une quarantaine nationale qui a permis de découvrir plus de 150 nouveaux cas et environ 70 corps pour la seule région de la capitale free-Town.

Dans le pays, 593 personnes ont succombé à la fièvre hémorragique depuis le mois de mars. Les messages de prévention sont répétés inlassablement. Mais malheureusement, pour les enfants, ces consignes ne sont pas faciles à respecter. C’est ce qui fait que parmi les victimes il ya de nombreux enfants.

Selon Anne Boher, porte-parole de l’Unicef, en Sierra Léone, sur 1.500 cas de fièvre “Ebola”, 1.135 cas concernent les enfants. Ce qui donne un taux de plus de 75 %. Elle explique que la part du tribut que les enfants payent face à l’épidémie est loin d’être négligeable. Les enfants ne respectent pas les consignes de prévention, parce qu’ils ne mesurent pas la portée du mal auquel ils s’exposent.

Par ailleurs les enfants sont plus vulnérables, compte tenu du fait que très souvent ils souffrent de paludisme, de diarrhée, de maladie infectieuse, de maladie respiratoires et les parents hésitent à les signaler au corps médical. “On est vraiment dans une course contre la montre aujourd’hui. Si on arrête pas cette épidémie, on risque d’avoir un taux de mortalité infantile qui ira du simple au double, voire au triple”, dira la porte-parole de l’Unicef au Sierra Léone.

L’autre aspect du problème est que les enfants sont également affectés indirectement par la maladie, lorsqu’un de leurs parents meurt des suites de fièvre “Ebola”. Ils se trouvent rejetés par la communauté, stigmatisés pour avoir approché le virus.

Rassemblés par Mamadou GABA

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