Depuis le dimanche 2 février, des cas de fièvre de ‘’Crimée de Congo’’ ont été notifiés au Mali, précisément dans la région de Mopti. Sur un total de 14 personnes atteintes, environ 7 personnes sont décédées. Conscient du danger de la situation, le gouvernement annonce la prise des mesures pour éviter la propagation de cette fièvre.
« Le dimanche 2 février, la Direction Régionale de la Santé de Mopti a notifié quatorze (14) cas suspects de fièvre hémorragique Crimée Congo avec sept (7) décès survenus dans le District Sanitaire de Mopti, aire de Santé de Korienze village de Kéra. Sur les 9 prélèvements de sang acheminés à l’Institut de Santé Publique trois (3) se sont révélés positifs» a indiqué le ministre de la Santé et des Affaires Sociales dans un communiqué rendu public.
Dans ce communiqué, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, a indiqué que la fièvre hémorragique de Crimée Congo, est une maladie virale qui se transmet à l’homme par piqûre de tique ou par contact direct avec des tissus animaux contaminés, immédiatement après l’abattage. Pour le ministre Sidibé, l’apparition des symptômes est brutale, avec au début des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un mal de gorge, puis de brutales sautes d’humeur et de la confusion.
D’après Michel Hamala Sidibé, après constatation des cas de cette fièvre à Mopti, le département de la santé a pris des mesures draconiennes pour empêcher sa propagation. Selon lui, ces mesures concernent le renforcement de la surveillance épidémiologique, le renforcement de la capacité de riposte des agents de santé, et de la diffusion de messages de sensibilisation.
Par ailleurs, le ministre Sidibé a invité les populations à observer des mesures, notamment, la déclaration systématique aux agents de santé de tout cas de fièvre, diarrhée et vomissements accompagnés d’hémorragie ainsi que les décès inexpliqués. S’y ajoutent, l’isolement des cas suspects, l’adoption des mesures d’hygiène comme le lavage des mains au savon et l’enterrement sécurisé des cas de décès.
Pour mieux rassurer les populations, le ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions et Porte-Parole du Gouvernement, a tweeté le jeudi 6 février pour annoncer que le pouvoir exécutif est à pied d’œuvre pour éviter la propagation de la fièvre hémorragique de Crimée Congo.
Par Mariam SISSOKO