Le dispositif de vérification fonctionne sans accroc et aucune psychose ne s’est installée.
Nous sommes lundi 31 mars au poste de contrôle de la police de Kourémalé, village frontalier de la Guinée Conakry. L’infirmier Sory Séré Coulibaly du centre de santé communautaire (Cscom) de la localité s’isole dans un poste d’observation avec un passager souffrant en provenance de Sala, un site d’orpaillage de la Guinée. Il soumet son interlocuteur à un interrogatoire serré pour s’assurer que celui-ci ne représente pas une menace de propagation de la fièvre Ebola dans notre pays. Le jeune homme de 21 ans se plie avec bonne volonté aux dispositions de l’heure, c’est-à-dire aux nouvelles règles de contrôle des passagers malades venant de la Guinée Conakry. Il est libéré quelques instants plus tard.
Le même dispositif est mis en place aux niveaux des bureaux de la douane, cela afin qu’aucun passager malade n’échappe à la surveillance sanitaire. Ces dispositions utiles visent à circonscrire les risques de contamination de notre pays par le virus de la fièvre Ebola qui touche durement la Guinée voisine. Les équipes maliennes se relaient toutes les 12 heures et sont dotées des équipements de protection individuelle contre la fièvre Ebola. Il s’agit entre autres de bavettes et de gants. Des combinaisons et des lunettes leur ont été aussi fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le mécanisme de contrôle des passagers suspects s’efforce d’être le plus fluide possible. Dans tout véhicule arrivant de la Guinée, les passagers malades sont systématiquement signalés aux agents au niveau du poste de contrôle. Les policiers informent le malade sur les dispositions prises par notre pays avant de le faire passer à l’observation de l’agent de santé consigné au niveau du poste de contrôle. Au passage de notre équipe de reportage, les passagers malades soumis au contrôle sanitaire ne semblaient pas choqués par le traitement particulier dont ils étaient l’objet. Ils avaient même l’air de bien coopérer. Il faut rappeler que face à l’avancée fulgurante de la maladie en Guinée voisine (78 décès pour 122 cas à la date du 31 mars), les autorités maliennes ont décidé d’installer des équipes médicales de contrôle au niveau des villages frontaliers pour préserver notre pays des risques de contamination.
A quelques encablures des postes de contrôle se dresse le Cscom. L’établissement de soins grouille de monde ce jour. Rien n’y laisse percevoir une quelconque préoccupation liée à l’épidémie de fièvre Ebola qui se développe en Guinée voisine. Un technicien de santé s’occupe à prendre en charge les besoins de vaccination de routine des enfants, accompagnés de leurs mères. Un autre praticien examine des femmes venues en consultation. Le médecin-chef Dr Drissa Berthé et son équipe confirment volontiers que leurs activités habituelles ne sont guère perturbées par le contrôle sanitaire de certains voyageurs qui empruntent la route nationale 5, en provenance de la Guinée. Pour gérer le dispositif de contrôle destiné à la prévention d’une épidémie de la fièvre Ebola, l’équipe médicale locale bénéficie de l’assistance des équipes techniques du niveau national et des partenaires techniques et financiers, notamment l’OMS.
Le médecin-chef du Cscom de Kourémalé explique que tout se passe bien pour l’instant. On garde en permanence des agents au niveau des postes de contrôle depuis les instructions données par les autorités sanitaires. Par ailleurs, le docteur Drissa Berthé relève que son établissement de soins a reçu un lot de médicaments et de consommables (ringer lactate, perfuseurs, gants) et des équipements de protection individuelle, notamment les combinaisons, bavettes et lunettes. Il précise aussi que depuis la mise en place du dispositif le 29 mars dernier, les équipes médicales de surveillance au niveau de la localité ont examiné une vingtaine de passagers malades, mais aucun d’eux ne représentait un cas suspect.
L’inspecteur Sidi Mariko, chef du poste de contrôle de la police, observe que le dispositif est bien huilé et qu’il n’y a aucune difficulté particulière dans le contrôle des passagers. Le Cscom a d’autre part doté la police de flacons d’eau de Javel et du grésil.
Le chef des bureaux de la douane de Kourémalé, Mahamadou Kaou Diaby, fait noter que son service est également impliqué dans le contrôle sanitaire des passagers malades. Il justifie aisément sa participation à la veille sanitaire par le fait qu’au delà de ses missions classiques, la Douane doit aussi aider les autres administrations à faire respecter les réglementations. Le gabelou précise que son service n’a pas attendu l’épidémie de fièvre Ebola en Guinée Conakry pour prendre des mesures contre les malades à risque. « Nous exigeons des malades en provenance de la Guinée des certificats d’évacuation pour prémunir les populations maliennes contre certaines épidémies qui sévissaient chez notre voisin, notamment la méningite et le choléra. Nous estimons que nous devons assumer notre part de responsabilité dans le traitement de toute question de santé publique », indique t-il.
Mahamadou Kaou Diaby propose qu’au lieu de se focaliser uniquement sur l’axe principal, il faut envisager la possibilité de mettre en place des équipes médicales au niveau de chaque bourgade de la zone frontalière, mais aussi de constituer une brigade mobile d’intervention pour que les personnes qui utilisent les nombreuses pistes n’échappent pas au contrôle sanitaire.
Mais pour l’instant aucun cas ni suspect, ni confirmé n’a été enregistré dans notre pays. Les autorités maliennes s’emploient à réunir les conditions pour éviter une contamination de nos populations par le virus Ebola et affûte le dispositif pour une éventuelle riposte nationale contre la maladie.
B. DOUMBIA
ce virus a une source mais pourquoi pas un remède,si les animaux cité sont sa source alors tout corps a un liquide alors tiré leur liquide et analyse les,puis vous verrez quel médicament peut les détruis.
UNE CHOSE EST SUR L’Africain en un mot est bête il a des connaissance tellement puissance qu’il peut faire descendre le ciel mais il préféré les gardé plutôt que de les utilisé pour sont propre bien.dans ce monde règnent 1753 maladie donc 500 ont les soignent par la médecine moderne,l’autres 500 par la médecine traditionnelle,500 par les grits_grit,la magie etc…les 250 par DIEU,les 3 dernier n’ont aucune remède elles se guerire d’elles même ou tuent leurs victimes.s’il vous plaît laissons de s’intéresser a des chose qui n’en vaut pas la peine car l’homme avant tous si on parle de monde ce qu’ ➡ il ya présence d’homme : ❓
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